Les pensées intrusives (que l'on peut qualifier aussi de pensées obsessionnelles et indésirables) sont source de détresse.
Lorsqu'elles nous touchent, elles peuvent nous faire vivre bien des souffrances, comme de l'angoisse.
Elles peuvent beaucoup nuire au cours normal de notre vie et elles portent à nous poser des questions dérangeantes à notre sujet...
Dans cet article, je vais vous expliquer pourquoi ce type bien particulier de pensées vous persécutent et je vais surtout vous fournir des stratégies pour vous aider à vous en libérer.
Avant de débuter la lecture de cet article, si vous désirez obtenir tout de suite les meilleures solutions qui ont déjà aidé un grand nombre de mes lecteurs, je vous invite à lire la présentation du programme Web vidéo complet et du livre qui constitue son introduction.
Ces deux ressources visent à vous aider à vous libérer des pensées intrusives et indésirables.
Si vous lisez cet article, c'est peut-être parce que des pensées envahissantes et dérangeantes font irruption dans votre esprit...
Il peut s'agir d'images mentales ou de pensées à teneur désagréables qui portent sur des sujets qui ne laissent pas indifférents, tels que l'humiliation, avoir la mauvaise orientation sexuelle, et même le fait de se blesser ou de faire du mal à ceux que vous aimez le plus.
Je vous fournis une liste plus détaillée de ces types de pensées un peu plus loin.
Si vous avez de telles pensées, il y a des risques que vous y réagissiez fortement.
Vous tentez alors de penser à autre chose, de supprimer ces pensées, ou d'appliquer toute autre méthode qui, vous l'avez probablement déjà constaté, ne fonctionne pas.
Cette situation est comme un piège que nous tend notre propre cerveau, et il est difficile d'en sortir si on ne s'y prend pas de la bonne manière.
Car avec ce «piège», plus nous tentons de nous libérer des pensées qui nous dérangent et plus ces dernières semblent vouloir revenir...
Cette situation peut alors causer de grandes souffrances:
Et ces conséquences finissent par avoir un impact important dans votre qualité de vie et vos relations.
Alors, d'abord, pourquoi ces pensées reviennent-elles sans arrêt, et pourquoi sont-elles aussi désagréables?
Le piège de la suppression des pensées intrusives, obsessionnelles et indésirables
La première chose à savoir si des pensées désagréables s'introduisent dans votre esprit, c'est que vous n'êtes pas seul(e).
Vous aurez la surprise d'apprendre que ce phénomène touche la majorité de la population.
Mais si ces pensées vous persécutent et reviennent sans cesse, c'est parce que vous vous en inquiétez et que vous essayez de les contrôler.
En effet, lorsque de telles pensées se présentent dans leur esprit, la plupart des gens (moi inclus) n'y réagissent pas.
Le résultat, c'est que ces pensées, aussi intrusives et désagréables qu'elles puissent être, passent leur chemin.
Mais si vous avez des tendances anxieuses et que ces pensées reviennent sans cesse, c'est que vous faites ce que la majorité des gens ne font pas: vous les combattez.
Les pensées obsessionnelles appartiennent d'ailleurs au trouble obsessionnel-compulsif qui est lui-même un trouble anxieux
Le psychologue Daniel Wegner1 et ses collègues se sont beaucoup intéressés à ce sujet dans leurs recherches et ils ont fait une découverte surprenante.
Ils ont constaté que non seulement il est difficile de supprimer une pensée indésirable, mais la simple tentative de le faire augmente les risques que cette pensée revienne nous hanter...
Autrement dit, plus vous vous concentrez à oublier ou à supprimer les pensées obsessionnelles qui vous dérangent et plus vous les imprimez dans votre esprit et les encouragez à revenir!
Mais le phénomène dont parle docteur Wegner ne se limite pas aux pensées qui mènent à l’obsession, mais également aux images mentales intrusives, aux peurs d'agir sur le coup de l'impulsion et aux comportements compulsifs.
Voici un résumé de l’effet de la suppression des pensées intrusives, qui produit le résultat opposé:
- Vous pensez à quelque chose qui vous déplaît ou que vous désirez éviter;
- Vous tentez de vous débarrasser de la pensée ou de l'image mentale, du doute, etc.;
- Les pensées et/ou les images que vous voulez supprimer reviennent invariablement et avec plus de force.
- Votre détresse augmente à mesure qu'elles reviennent de plus de plus souvent (anxiété, remise en question de vous-même, etc.)
Les pensées intrusives sont en fait les obsessions du trouble obsessionnel-compulsif, et elles peuvent porter sur bien des sujets, dont voici quelques exemples:
Et la liste est beaucoup plus longue...
Pour plus de détails, je vous invite à consulter mon article de référence qui fournit une liste exhaustive des obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif.
Pour le moment, j'aimerais que vous reteniez ces éléments très importants face à vos pensées, et vous devriez avoir du plaisir à le lire:
- Ces pensées sont (très) désagréables et même parfois paniquantes, mais elles ne sont pas dangereuses;
- Vous n'êtes pas une mauvaise personne parce que vous avez ces pensées, vous souffrez simplement du TOC;
- Ces pensées ne signifient rien de particulier ni de négatif à votre sujet (aucune personnalité cachée ne couve des intentions malsaines en vous);
- Il existe des solutions concrètes et efficaces développées en psychothérapie cognitivo-comportementale pour vous débarrasser de ces pensées qui vous font tant souffrir (comme les présentent mon livre et mon programme de traitement Web du TOC).
Cessez d'essayer de prendre le contrôle
Nous recourons le plus souvent au contrôle mental lorsque nous tentons désespérément de gérer une situation, une pensée ou un état émotionnel qui nous afflige.
Malheureusement, nous ne contrôlons pas la plupart de nos pensées.
Alors tant que vous maintenez consciemment le désir de supprimer une pensée obsessionnelle, vous entretenez cette pensée.
Vous l'encouragez à revenir!
Le désir de vous départir d’une pensée dépend aussi de l’interprétation que vous en faites: si vous n'acceptez pas de penser à quelque chose, aussi désagréable que cela soit, vous continuez le combat qui maintient le problème.
Cela dépend aussi de l’intensité du désagrément que les pensées intrusives vous font ressentir, qui est d’ailleurs associé au sentiment de culpabilité.
En effet, si vos pensées portent sur des actes horribles que vous pourriez commettre, il va sans dire que vous vous inquiétez de vous-même et que vous vous culpabilisez.
Le contexte demeure aussi très important.
Les objets, les gens, tous les éléments de votre environnement sont autant d’indices qui influencent le contenu de vos pensées.
En effet, chacun de ces indices active des neurones liés à des souvenirs, des impressions et des émotions diverses.
Ces indices suscitent des pensées indésirables, et il nous arrive même de les éviter volontairement pour ne pas attiser des émotions intenses.
Par exemple, une personne qui a la pensée obsessionnelle de se mutiler avec un couteau, même si en réalité elle ne veut absolument pas commettre un tel acte, cherchera à éviter le contexte où elle se retrouvera en présence de couteaux.
Quand le désir d’éviter certaines pensées est devenu automatique, ces dernières deviennent des obsessions, un problème pire que les pensées que nous voulions éviter au départ.
En effet, moins nous comprenons le fonctionnement de nos pensées et plus nous consacrons d’énergie à tenter, sans succès, de nous en défaire.
Comme le mentionne encore Wegner2, nous sommes conscients de nos pensées, mais nous ignorons habituellement notre incapacité à les influencer.
Si vous voulez changer cet état de fait, la première étape consiste à savoir que vous pouvez faire quelque chose non pas en contrôlant vos pensées mais en apprenant à sortir du piège.
Même si aucun traumatisme n’a ébranlé le cours de votre existence, il se peut néanmoins que des obsessions se soient imprimées en vous.
C’est le cas de la peur obsessionnelle de la saleté, par exemple.
À force de retourner mentalement l’image d’horribles bactéries mortelles, nous surévaluons leur danger réel de nous toucher et nous nous imaginons envahis par ces bestioles.
C’est ainsi que se développe le trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
Dans d’autres cas, on voit mourir ses proches et on ressasse continuellement l’idée de la mort jusqu’à en concevoir une peur qui s’accompagne même parfois de crises d’angoisse.
Les tentatives infructueuses pour supprimer vos pensées morbides les rendent d’autant plus prégnantes et dérangeantes.
Elles focalisent votre attention sur un sujet précis et ne vous laissent pas en démordre.
Mais nous n’avons pas besoin de souffrir de maladie mentale pour que se manifeste ce genre de pensées récurrentes: «Une obsession peut s’imposer à partir de rien d’autre que le désir de supprimer une pensée»3.
La peur d’avoir honte est un autre exemple de ces pensées intrusives qui peuvent nous hanter et que nous tentons habituellement d'écarter.
Nous ne sommes donc pas obligés de vivre des traumatismes profonds pour que quelque chose nous obsède.
Il suffit parfois que des événements au demeurant peu importants mais inquiétants se présentent (même une lecture, une conversation ou une nouvelle télévisée, par exemple) ou que nous y pensions assez souvent pour leur accorder une importance disproportionnée.
En fait, il nous arrive tous de penser à des choses étranges, comme sauter lorsque nous sommes devant un précipice ou même tuer une personne qui nous est chère.
Mais nous ne sommes pas fous.
Si ces pensées effrayantes surgissent, c’est justement parce que nous ne voudrions pas commettre de tels actes.
Nous tentons alors de les écarter de notre esprit mais, encore une fois, ce rejet tend à les faire revenir.
Parfois, nous trouvons ces idées tellement ignobles qu’elles nous font douter de nous-mêmes.
Trop honteux pour en parler, nous concluons que ce phénomène n’arrive qu’à nous, nous culpabilisons et nous finissons par nous croire anormaux, ce qui augmente la détresse.
Mais plus de 90% des gens ont à l'occasion ce genre de pensées4.
Les pensées indésirables sont souvent liées à des malaises comme la culpabilité ou un haut niveau d'anxiété.
Elles sont également reliées à d'autres troubles anxieux telles que les phobies.
Les tentatives visant à supprimer des pensées entraînent plusieurs effets dommageables.
Par exemple, Turner et ses collaborateurs5 ont constaté que des obsessions précèdent le plus souvent la dépression.
En effet, les pensées obsessionnelles, impossibles à contrôler, peuvent nous miner au point de nous plonger dans un état de plus en plus pénible.
L’autodénigrement, l’inquiétude et l’anxiété sont également associés aux troubles obsessionnels6.
Les personnes qui souffrent d’anxiété chronique appréhendent d’ailleurs un grand nombre de «dangers» souvent improbables et ne réussissent pas à diriger efficacement leur attention sur des sujets autres que ceux qui les effraient.
De même, elles recourent plus difficilement aux pensées positives lorsqu’elles traversent des épreuves7.
Devant toutes ces difficultés, nous nous demandons trop souvent si nous sommes condamnés à subir ces pensées intrusives.
Ce n'est heureusement pas le cas.
Quelles stratégies utiliser pour vous défaire des pensées obsessionnelles
Malgré le sombre tableau que je viens de brosser, vous n’êtes pas réduit à souffrir de vos pensées indésirables sans rien pouvoir y faire.
Il existe d’abord des moyens pour savoir si vous tendez à supprimer des pensées obsessionnelles et pour reconnaître le moment où vous le faites:
1. Essayez de voir si certaines pensées reviennent plus souvent que d’autres
Si vous en souffrez, vous le savez probablement déjà, mais si vous n'êtes pas sûr(e) d'en souffrir, cela vous aidera à savoir si c'est bien ce problème qui vous touche.
2. Évaluez l’importance que vous accordez à vos pensées intrusives
Si elles sont dérangeantes et nourrissent des désagréments, vous désirerez fort probablement les supprimer.
Mais vous savez maintenant que c'est cette importance que vous leur accordez et ce désir de les éliminer qui sont à la source du problème.
3. Cessez de vous culpabiliser de les avoir
Tout le monde peut avoir ce genre de pensées.
Elles ne signifient rien de spécial, ne disent rien de négatif à votre sujet et vous pouvez les ignorer sans crainte.
4. Identifiez le manque de réalisme de vos inquiétudes
Il peut s’agir d’une mauvaise évaluation concernant les probabilités que des événements fâcheux se produisent ou de l’appréhension d’événements dont les conséquences sont bénignes.
Car plus vous vous inquiétez et plus vous mettez d'eau au moulin de ces pensées et vous les invitez à revenir...
5. Apprenez à accepter vos pensées indésirables et à coexister avec elles
Le moyen le plus sûr de les aider à vous laisser tranquille, c'est de ne plus faire d'efforts pour qu'elles quittent votre esprit.
Si vous ne leur accordez plus d'attention, elles finiront par s'en aller et vous rendront visite de moins en moins souvent.
En pour cela, la relaxation aide à diminuer les effets physiques des pensées négatives (stress, colère, etc.) mais n’est pas suffisante.
Vous devez également mettre à contribution des stratégies spécifiques pour faire diminuer leurs effets négatifs et les faire ultimement disparaître.
Lâchez prise et acceptez en vous ces pensées qui vous déplaisent
L’acceptation ou «lâcher prise» demeure un bon moyen de vous soulager du tourment des pensées intrusives.
Mais il ne s’agit pas du lâcher prise « conventionnel » dont vous avez sûrement déjà entendu parler.
Cette approche a été développée par la psychothérapie cognitivo-comportementale de troisième vague que l’on nomme la Thérapie d’acceptation et d’engagement, ou ACT.
Lorsque vous vivez de l'angoisse, vous alimentez vos émotions éprouvantes en concentrant vos pensées sur ce qui vous inquiète.
Au lieu de simplement esquiver ces pensées, le fait de les accepter vous permet plutôt de vous en détacher, de cesser de vous juger de les avoir et de faire preuve de bienveillance envers vous-même.
Ce changement dans votre manière d’interpréter la situation vous calmera et remplacera votre anxiété par une perspective constructive: vous saurez que vos pensées vous laisseront tranquilles si et seulement si vous cessez de vous en préoccuper.
Et puisqu'une grande part de vos souffrances provient aussi de l’anticipation de vos pensées et de leurs conséquences habituelles, le fait de les accepter de de cesser de vous en préoccuper vous aidera à les dépasser et à ne plus vous concentrer seulement sur votre appréhension.
Par exemple, si vous anticipez avoir des pensées désagréables, cette anticipation vous portera à vous concentrer exactement sur ces contenus que vous préféreriez éviter.
Ce ne sera pas le cas, cependant, si vous vous dites que ces pensées ne sont pas dangereuses, ni importantes, qu'elles ne signifient rien et qu'il est donc inutile de les craindre.
La possibilité de reconnaître nos peurs, nos émotions et nos pires pensées nous montre que nous avons surtout affaire à des choses banales et finalement peu intéressantes8.
Pourquoi alors nous en inquiéter?
L’initiative sans doute la plus constructive consiste à accepter ce qui se passe en vous et à ne pas vous juger vous-même d'avoir ces pensées.
C’est facile à dire vous me direz, j'en conviens…
Mais il faut changer de perspective.
Rendez-vous à l'évidence: si ce problème vous talonne depuis un certain temps, force est d'admettre que ce que vous avez essayé jusqu'ici n'a pas fonctionné.
Vous devez donc modifier radicalement votre approche.
Car quand vous savez que le fait de combattre ces pensées et de vous culpabiliser de les avoir amplifie le problème et vous empêche de vous en libérer, il faut commencer à voir les choses autrement…
Mon livre et mon programme, en plus de vous rassurer, vous présenteront les outils qui vous permettront de combattre progressivement le problème de la bonne manière.
L’exposition et l'habituation: vous désensibiliser progressivement
La psychothérapie cognitivo-comportementale utilise avec un grand succès une méthode pour guérir différents problèmes reliés à l'anxiété.
Il s'agit de l'exposition avec prévention de la réponse, qui permet l'habituation.
Je m'explique...
Comme vous le savez maintenant, le problème avec vos pensées, c'est la réaction d'inquiétude et d'anxiété qui surgit lorsque vous les avez et qui vous porte à les combattre.
C'est cette réaction qui est source de souffrance, qui les fait coller à votre esprit et qui les fait revenir.
Lorsque vous acceptez vos pensées au lieu de les combattre, vous vous y exposez volontairement et vous arrêtez de faire toutes les méthodes inefficaces auxquelles vous avez recours actuellement pour diminuer votre anxiété et que l’on nomme «compulsion».
La «prévention de la réponse» consiste d’ailleurs à vous retenir de faire des compulsions pour diminuer votre anxiété au moment où vos obsessions se manifestent.
Cette exposition vous permet de vous habituer progressivement à la présence de vos pensées, ce qui fait diminuer la réaction d'inquiétude et d'anxiété qu'elles suscitent.
C'est cette diminution de la réaction anxieuse qui se nomme l'habituation.
Ainsi, grâce à l'acceptation et au lâcher prise, au lieu de supprimer vos pensées indésirables, le fait de les laisser entrer dans votre esprit et de les tolérer vous permet de vous en désensibiliser.
Il ne s’agit donc de cesser pour de bon de les fuir.
Comme le mentionne Daniel Wegner1, nous ne pouvons pas nous habituer à quelque chose que nous tentons continuellement d’éviter.
La raison est simple.
Nous dérober constamment aux pensées négatives et à leurs conséquences physiologiques, comme l’anxiété, ne nous permet jamais de nous y habituer.
Au contraire, lorsque nous y faisons face sans tenter de les supprimer, nous habituons progressivement notre ceveau et notre corps à la réponse émotionnelle négative que ces pensées induisent et, par le fait même, nous réduisons progressivement la souffrance.
Comme je le mentionnais précédemment, nous croyons souvent être les seuls à avoir des pensées étranges et parfois même dégoûtantes ou horrifiantes.
Cela nous rend honteux et nous retient d’en parler.
Pourtant, ces pensées sont beaucoup plus fréquentes qu'on le croit, et le fait de les communiquer à des personnes de confiance et ouvertes d'esprit peut diminuer notre peur d’être jugé(e).
Du coup, nos inhibitions tombent, car ces pensées obsessionnelles qui nous inquiétaient tellement, qui nous choquaient et nous dégoûtaient, arborent alors un caractère plus banal.
Autrement dit, c'est notre façon de les percevoir qui change.
Plusieurs personnes sont tourmentées et n’osent pas en parler aux autres de crainte d’être jugées et désapprouvées.
Nous confronter à la réalité permet de voir combien la peur provient souvent bien davantage de notre imagination.
Cela soulage, diminue la peur d’être humilié et nous aide à nous en libérer.
Vous pouvez donc profiter de l’exposition et de l'habituation de bien des manières.
Dans tous les cas, il est préférable de commencer par bien comprendre la nature de vos appréhensions.
Ensuite seulement vous vous en désensibiliserez graduellement.
Mon livre et mon programme présentent plusieurs stratégies, notamment la méthode DALC qui est inspirée des meilleures approches de psychothérapie cognitivo-comportementale pour traiter les pensées obsessionnelles et les arrêter de vous faire souffrir.
La déconcentration
Lorsqu’une pensée intrusive nous obnubile, c’est que nous lui allouons une bonne part de notre attention.
Pour vous aider à arrêter de lui accorder de l'importance, vous pouvez diriger votre attention ailleurs.
Il ne s'agit pas du moyen de plus efficace pour vous en débarrasser, mais cela peut vous soulager temporairement.
La «déconcentration» désigne donc simplement l’action d’orienter votre attention sur autre chose que vos pensées indésirables.
Un exemple consiste à se focaliser sur des pensées positives.
Ce procédé constitue surtout un bon moyen de sortir d’une humeur sombre.
Les distractions peuvent aussi être une promenade, la lecture, les rencontres et les activités sociales, etc.
À mesure que vous expérimenterez cette stratégie, vous retiendrez ce qui capte le mieux votre attention.
Mais pour bien fonctionner, ces «distractions» ne doivent être ni trop difficiles à suivre, en demandant trop d’attention, ni simples jusqu’à devenir ennuyantes au point de laisser revenir les pensées indésirables…
À titre d'exemple, l’animal en peluche joue souvent ce rôle chez l’enfant pendant la nuit lorsque, à la faveur du noir, des pensées indésirables viennent le hanter.
Il est convaincu que son ourson peut vraiment le protéger, ce qui fait diminuer son niveau d’anxiété.
Il ne s’agit pas pour l’enfant de supprimer sa peur, mais simplement de la neutraliser, de l’«oublier» en se concentrant sur un autre objet.
Je vous rappelle cependant que la déconcentration n'est pas une méthode efficace pour vous libérer de vos pensées à long terme.
Le recadrage: pour voir les choses différemment
Ce tableau ne saurait être complet sans le recadrage cognitif, une autre méthode issue de la thérapie cognitivo-comportementale et qui est complémentaire aux autres méthodes pour se libérer des pensées intrusives.
Comme vous le savez maintenant, plus vous tentez de les supprimer avec force, plus elles s’imposent à votre esprit.
Vous aurez recours au recadrage non pas pour nier ces pensées intrusives ou les oublier, mais plutôt pour en réorganiser le contenu.
Pour réviser une pensée, il ne suffit pas de constater qu’elle ne doit pas se manifester…
Donnez-lui plutôt un contenu plus valide qui agira en partie comme l’habituation par exposition.
Ainsi, vous ne refuserez plus vos pensées mais vous les remanierez en y ajoutant des informations qui les rendront «inoffensives».
Par exemple, une personne qui a des pensées intrusives vraiment traumatisantes, de celles qu'elle risque de vouloir combattre (par exemple: avoir des comportements sexuels inacceptables, penser à des agressions contre soi-même ou contre les autres, s'humilier, mourir d'une maladie ou d'un événement violent, etc.) pourra se dire pour recadrer et «tolérer» ses pensées (donc s'y exposer):
L’objectif du recadrage n’est pas de vous rassurer, car vous rassurer au sujet de vos pensées est une compulsion très commune qui entretient le problème.
Le recadrage vise au contraire à vous faire comprendre que vos pensées ne sont pas dangereuses et que vous pouvez cesser sans crainte de vous en préoccuper et que vous pouvez les tolérer dans votre esprit.
Comme nous venons de le voir à travers le bref panorama des stratégies que je vous ai présentées, vos tentatives répétées pour fuir vos pensées intrusives vous nuisent plus que vos pensées elles-mêmes.
L’attitude de rejet que vous adoptez à leur égard demeure même le problème principal.
Votre bien-être augmentera donc d’autant plus rapidement lorsque vous modifierez votre attitude à leur égard, que vous les accepterez et que vous cesserez d'y réagir.
Et voici les meilleures ressources dont je dispose pour vous aider à vous libérer de ce problème
Mon but premier avec cet article est de vous aider, car le TOC ne disparaît pas de lui-même s’il n’est pas traité
Mais la bonne nouvelle est qu’il se guérit très bien lorsque les bonnes méthodes sont utilisées.
Et ces méthodes efficaces restent encore trop peu connues.
L'espace limité d'un article ne me permet pas de vous présenter toutes les stratégies les plus récentes qui existent en thérapie cognitivo-comportementale pour vous libérer de vos pensées intrusives.
Et si connaître des stratégies efficaces comme celles que je vous ai présentées ici est une chose, savoir les appliquer en est une autre.
Les nombreux commentaires des personnes aux prises avec des pensées indésirables m'ont convaincu de créer un programme Web complet accompagné d'un ebook spécifiquement conçu pour aider à contrer ce problème à la fois répandu et encore trop mal compris.
Mon programme, et mon livre qui en constitue l'introduction, vous aideront à comprendre ce que vous vivez et à y remédier.
J'ai également créé un module Web vidéo complémentaire à mon programme principal et qui porte sur la peur de se faire du mal ou de faire du mal aux autres en perdant le contrôle sur le coup de l'impulsion, ce qu'on nomme aussi «phobie d'impulsion».
Toutes mes ressources vous expliquent de manière simple mais complète comment appliquer les stratégies les plus efficaces issues de la thérapie cognitivo-comportementale.
Depuis que mes ressources sont disponibles, j'ai reçu de nombreux messages de remerciements des lecteurs qu'elles ont aidés et qui, pour la première fois, trouvaient une solution à ce problème qui semble parfois insoluble.
Par exemple, Bobby Chan m'a gentiment écrit ceci:
Nicolas, cela me tenait à cœur de vous remercier. Vos exercices que je mets en place au quotidien portent leurs fruits. Je sors de ce cercle infernal qu'est l'angoisse et la peur d'entrer dans un état de folie! Vos stratégies FONCTIONNENT. Notre cerveau est complexe et vous avez réussi à trouver les clés pour nous défaire de ce cercle vicieux et terrifiant. Merci!
Et voici le très beau mot d'Alexandre Garnier:
Bonjour Nicolas, je tenais à te remercier du fond du cœur. Je recherchais depuis tant d’années des explications à mes tourments et tu m’as permis d’y voir plus clair. Des larmes sincères accompagnent l’écriture de ce commentaire… c’est rare pour moi. Merci encore! Continue à aider les gens comme tu le fais si bien!
Vous pouvez tirer profit de mon programme incluant mon ebook en introduction.
J'ai aussi créé des modules Web vidéo complémentaires à mon programme pour aider avec différents types de TOC:
Vous pouvez accéder à toutes ces ressources en quelques minutes:
Libérez-vous du TOC et des obsessions
Programme Web vidéo complet sur le traitement du TOC et accompagné de mon ebook sur les pensées intrusives en introduction.
Module complémentaire sur la phobie d'impulsion
Module Web vidéo sur le traitement de la phobie d'impulsion et complémentaire à mon programme principal.
Module complémentaire sur le «TOC homo»
Module Web vidéo sur le traitement du TOC de la peur d'être homosexuel.
De la crise de panique à la tranquillité
Ebook de stratégies d'intervention rapide pour une guérison durable.
Ai-je un TOC? (ebook)
Ebook pour vous aider à savoir si vous souffrez bien de TOC.
Et mon module complémentaire pour aider avec la déprime/dépression, qui touche jusqu'à 40% des personnes qui souffrent de TOC:
Module complémentaire antidéprime
Module Web vidéo pour se libérer de la déprime en tant que conséquence fréquente du TOC.
J'espère de tout cœur que mes ressources vous aideront comme elles ont pu aider de nombreuses autres personnes aux prises avec ce problème!
Je vous invite d'ailleurs à lire ci-dessous les nombreux commentaires que j'ai reçu sur le sujet.
Si vous suivez déjà une psychothérapie pour ce problème sans obtenir de bons résultats, ou si vous aimeriez obtenir de l'aide individuelle, lisez ceci:
Les pensées intrusives et obsessionnelles et la phobie d'impulsion sont des troubles obsessionnels-compulsifs, ou TOC, qui font eux-mêmes partie de la famille des troubles anxieux.
Ce problème spécifique est malheureusement encore mal connu et les stratégies les plus efficaces pour le traiter ne sont pas toujours utilisées.
C'est probablement le cas si vous avez été suivi(e) en psychothérapie (ou l'êtes actuellement) et que vous n'obtenez pas de bons résultats.
Quand on a besoin d'aide, on ne sait pas nécessairement quoi chercher pour traiter notre problème spécifiquement.
C'est la raison pour laquelle j'ai ajouté cette petite section à cet article.
Même s'il existe une foule d'approches en psychothérapie qui sont efficaces pour différents problèmes, peu sont vraiment efficaces pour traiter les pensées intrusives.
Les risques sont donc élevés pour que la thérapie que vous suiviez ne soit pas adaptée au problème dont vous souffrez, malgré toute la compétence, l'expérience et la bonne volonté du thérapeute qui vous suit.
C'est la raison pour laquelle, si vous désirez obtenir de l'aide individuelle de façon complémentaire à ce que j'offre sur mon site, je vous suggère de rechercher spécifiquement un ou une thérapeute qui possède les caractéristiques suivantes:
- Est un(e) psychologue certifié(e);
- Est spécialisé(e) en thérapie cognitivo-comportementale de 2e vague et idéalement de 3e vague (approche «ACT», ou «Thérapie d'acceptation et d'engagement»);
- A de l'expérience (et des compétences) dans le traitement des troubles anxieux et, plus particulièrement, du trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
- Sait comment appliquer le traitement par exposition avec prévention de la réponse.
Assurez-vous avant de débuter les séances que la personne que vous choisirez possède bien toutes ces caractéristiques.
J'ai cependant conscience que, si vous n'habitez pas dans une grande ville, il ne soit pas si facile de trouver un(e) psychologue qui répond à toutes ces caractéristiques importantes.
C'est pourquoi j'ai cherché la manière de vous aider à obtenir les meilleurs résultats en consultation.
La consultation en ligne, à distance, d'où que vous vous trouviez, peut être la solution à cette difficulté à trouver le thérapeute qui vous aidera vraiment.
Le meilleur service que j'ai trouvé se nomme InstaHelp, et il offre justement de la consultation avec des psychologues certifiés spécialistes dans le traitement de troubles anxieux, entre autres.
Cela constitue donc une excellente ressource complémentaire, surtout si vous n'avez pas accès facilement à un(e) psychologue près de chez vous.
Je vous invite d'ailleurs à lire mon article qui vous présente comment vous pouvez ainsi consulter de l'aide psychologique en ligne.
Et pour aller plus loin:
- Article qui présente en détail mon livre pour vous libérer des pensées intrusives et indésirables.
- Article sur la phobie d'impulsion qui est un sujet complémentaire à celui du présent article.
- Page de mon site qui regroupe toutes mes ressources qui portent sur le trouble obsessionnel-compulsif. Vous y trouverez des articles sur différents sujet qui touchent au TOC et de nombreuses ressources pour vous aider.
- Et si le TOC touche votre enfant ou votre adolescent.
Les commentaires sont fermés sur cet article car ils sont suffisamment nombreux.
Si vous avez besoin d'aide, vous pouvez utiliser les ressources que je mets à votre disposition et que je présente à la fin de cet article, notamment mon programme Web sur le TOC.
Références
- Daniel M. Wegner (1994), White bears and other unwanted thoughts. Suppression, obsession, and the psychology of mental control, New York, Gilford Press, 207 p.
- Même référence que la note 1, p. 173.
- E. Rassin et P. Diepstraten (2003), «How to suppress obsessive thoughts», dans Behaviour Research and Therapy, vol. 41, p. 167.
- Adam S. Radomsky et collaborateurs, « Part 1 – You can run but you can't hide: Intrusive thoughts on six continents », dans Journal of Obsessive-Compulsive and Related Disorders, 2014, vol. 3, p. 269-279.
- S. M. Turner, D. C. Beidel, et R. S. Nathan (1985), «Biological factors in obsessive-compulsive disorders», dans Psychological Bulletin, vol. 97, p. 430-450.
- N. Amir, L. Cashman et E. B. Foa (1997), «Strategies of thought control in obsessive-compulsive disorder», dans Behaviour Research and Therapy, vol. 35, p. 775-777.
- R. M. Wenzlaff, S. S. Rude et L. M. West (2002), «Cognitive vulnerability to depression: The role of thought suppression and attitude certainty», dans Cognition and Emotion, vol. 16, no 4, p. 533-548.
- E. B. Foa et M. J. Kozak (1986), «Emotional processing of fear: Exposure to corrective information», dans Psychological Bulletin, vol. 99, p. 20-35.
Huguette a écrit
Je pense continuellement à une remarque désagréable qui m’a été faite par une amie concernant mon neveu et qui m’a mise en colère. Je n’ai pas réagi sur le moment parce que cette personne était mon invitée. Comment me débarasser de cette colère ?
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Huguette,
Je vous remercie de votre commentaire. Ce genre de situation est en effet désagréable et nous trotte dans la tête un bon moment. Selon moi, la meilleure option, s’il s’agit d’une amie et que vous désirez poursuivre la relation avec elle, est de lui communiquer le fait qu’elle vous a fait de la peine à travers sa remarque sur votre neveu. Cela lui donnera l’occasion de prendre conscience de l’impact de cette remarque et de s’en excuser, ce qui est très efficace pour vous libérer de cette colère.
Par contre, si cette solution n’est pas possible, il faut tabler sur vos propres ressources pour vous en libérer. Voici trois outils très importants, l’intelligence émotionnelle, le lâcher prise et le recadrage, pour vous aider en ce sens:
https://www.nicolassarrasin.com/cultivez-emotions-intelligence-emotionnelle
https://www.nicolassarrasin.com/comment-lacher-prise
https://www.nicolassarrasin.com/trois-etapes-recadrage-psychologie
À bientôt !
Nicolas
Victoria a écrit
Bonjour,
J’ai des pensées obsessionnelles depuis quelques années sur quelqu’un. Une personnalité obsessionnelle-compulsive qui m’empêche de vivre comme j’aimerais. De plus, il y a certains moments où je ne me sens pas moi-même. Je suis tombée sur votre site par hasard, et vos propos m’ont beaucoup rassurée. Je faisais déjà de la méditation avant de consulter votre site, et il est vrai que ça me fait du bien. Et puis, je suis aussi étudiante et depuis quelques mois, j’ai une amie qui me dévalorise, souvent c’est “je suis nulle” ou “je suis bête”. Donc ces pensées obsessionnelles m’obsèdent, ce qui arrive à me faire douter de moi et avoir des notes trop justes ou mauvaises. D’ailleurs, c’est la seule amie de laquelle je suis jalouse, car elle a de bonnes notes.
Aujourd’hui, ce que j’aimerais, c’est de me sentir enfin heureuse en faisant disparaître mes obsessions (je n’ose plus toucher ma chambre avec cette personnalité obsessionnelle). Certains diront que c’est impossible, mais ils se trompent. J’aimerais pouvoir être heureuse comme vous l’êtes. Pardonnez moi si mon texte n’est pas organisé, mais pour remettre les idées dans l’ordre, c’est deux troubles: troubles sur une personnalité et trouble sur mon amie. Sachez que je consulte une infirmière afin de lui parler de mes problèmes. Ça fait du bien, mais je crois que ce n’est pas assez.
Merci encore !!
Nina a écrit
Bonjour,
Je pense de manière obsessionnelle à un complexe de pilosité assez importante sur tout le corps mais “normale” pour certaines brunes méditerranéennes.
Cette obsession me rattrape lorsque je pense à me mettre en couple.
Mon moral est au plus bas car je ne parviens pas à relativiser et penser à autre chose.
C’est épuisant, je ne sais plus quoi faire.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Nina,
Merci de partager votre commentaire. Nous avons tous des caractéristiques physiques qui ne nous plaisent pas. Moi, par exemple, j’ai un menton fuyant et je me déteste de profil. Pourtant, quand je consulte les autres autour de moi à ce sujet, je constate avec surprise qu’ils n’y ont jamais porté attention. Les obsessions sur nous-mêmes découlent donc beaucoup de ce que l’on imagine les autres penser de nous. Et souvent, nous sommes très loin de la vérité. Une bonne piste dans ce cas est souvent celle de l’acceptation de soi et du lâcher prise, pour nous concentrer sur ce que nous pouvons vraiment changer. Je ne peux pas changer mon cou ni mon menton, mais je peux changer ma façon de les percevoir et surtout ne pas imaginer ce que les autres peuvent en penser de négatif, surtout si ce que j’imagine a de bonnes chances d’être faux.
Voici quelques ressources qui vont en ce sens et pourront vous aider, outre les stratégies du présent article:
– https://www.nicolassarrasin.com/strategie-acceptation-pour-lacher-prise
– https://www.nicolassarrasin.com/comment-distorsions-cognitives-detruisent-estime-de-soi
– https://www.nicolassarrasin.com/comment-recadrage-protege-identite
– https://www.nicolassarrasin.com/comment-lacher-prise
À bientôt !
Souleil a écrit
Bonjour,
Des pensées négatives et obsessionnelles me traversent l’esprit après la guérison de mon père d’un cancer des poumons. Cela fait plus de 7 ans qu’on a vécu ces moments difficiles en famille et pourtant à chaque fois qu’il tombe malade ou qu’il a un contrôle à faire, je commence à penser, sans cesse, au cancer et à la possibilité de perdre l’un de mes parents. Ceci me rend folle et je ne sais pas comment faire face à ces pensées maladives.
Merci beaucoup.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Souleil,
Nous imaginons souvent le pire lorsque nous craignons que quelque chose de catastrophique se produise. L’important est de prendre conscience que le pire, jusqu’à preuve du contraire, n’est que le produit de notre imagination. Par exemple, tant que votre père est en santé, vous n’avez pas de raisons de vous inquiéter puisque l’inquiétude ne vous apportera que de l’anxiété supplémentaire. Pour vous aider à vous en libérer, mon article contient ci-dessus plusieurs stratégies que vous pouvez appliquer. Mais si vous sentez que vous avez besoin d’aide pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter un psychologue ou un psychothérapeute certifié d’orientation cognitivo-comportementale. Ils sont bien outillés pour aider face à ce genre de situations.
Je vous souhaite le meilleur,
Nicolas
Fanny a écrit
Bonsoir,
Ici c’est un stress permanent. J’ai commencé une thérapie il y a 2 mois (2 séances). Je suis une maman de 32 ans avec une chouette vie, des adorables enfants, un mari aimant, un boulot génial que j’aime (qui est très prenant avec beaucoup de pression mais je l’adore) mais une enfance sans vrai papa….
Je souffre de pensées impulsives (peur de me suicider et de laisser mes enfants seuls avec leur père, peur de faire du mal à quelqu’un que j’aime…) c’est juste horrible.
Avez-vous des conseils ?
Merci infiniment
Fanny
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Fanny,
Je compatis avec votre situation. Le présent article ainsi que mes réponses aux commentaires précédents contiennent beaucoup de conseils et de références pour aller plus loin sur ce sujet.
Ce que vous décrivez semble toucher à la phobie d’impulsion, et voici un article détaillé sur le sujet pour vous aider à comprendre ce que vous vivez: https://www.nicolassarrasin.com/phobie-impulsion.
Mon ebook peut aussi vous aider: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook
Enfin, le fait de poursuivre votre thérapie (idéalement d’orientation cognitive-behaviorale) vous sera aussi très bénéfique.
Merci de votre commentaire et à bientôt !
Nicolas
Mallory a écrit
Bonjour,
Ma fille de 15 ans souffre de tocs depuis 7 ans. Elle suit une psychothérapie depuis 4 ans. Cela fait 3 mois qu’elle voit un hypnothérapeute en parallèle; avec des résultats en dents de scie… Depuis 2 mois, des pensées intrusives ont fait leur apparition; à savoir que ses tocs et pensées apparaissent à partir du coucher le soir. C’est l’enfer pour elle et pour moi ! Elle m’empêche de dormir en venant me répéter les mots qui l’obsèdent… je suis à bout, ma fille culpabilise et ça ne fait qu’en rajouter. Je vais essayer de l’initier à vos “techniques”, mais comme son schéma anxiogène est plutôt nocturne je ne sais pas trop comment m’y prendre… En tout cas votre article m’aide à reprendre un peu espoir et à mieux comprendre les troubles de ma fille. Merci.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Mallory,
Je suis désolé d’apprendre ce que vous vivez et les difficultés dont souffre votre fille. Je suis heureux que mon article puisse vous aider et vous donner de nouvelles pistes à suivre. Si je peux me permettre une suggestion, vous devriez plutôt consulter un psychologue d’orientation cognitive-béhaviorale. Cette orientation psychothérapeutique est très efficace pour le traitement des TOCS et des troubles de l’anxiété.
Je vous souhaite le meilleur,
Nicolas
Thomas a écrit
Bonsoir Nicolas,
J’ai par période depuis 2009, donc 8 ans, des pensées sous forme de chansons qui tournent en boucle dans la tête.
Elles envahissent beaucoup mon esprit et du coup je m’inquiète car j’ai peur de devenir folle.
Cela laisse place à une anxiété importante et me freine dans mon quotidien. Est ce que les techniques dont vous parlez plus haut pourraient m’aider ?
Je fais également de la sophrologie donc cela m’aide à revenir aux sensations du corps et à ma respiration.
Merci d’avance pour votre retour.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonsoir,
Oui, les techniques que je présente dans mon article sont générales et s’adressent à tout type de pensées intrusives et indésirables. Je vous invite donc à les essayer, mais aussi à consulter des ressources complémentaires si elles ne suffisent pas.
Cet article vous aidera aussi à comprendre comment fonctionnent ces pensées: https://www.nicolassarrasin.com/strategies-eliminer-pensees-intrusives-indesirables-livre.
Merci beaucoup de votre commentaire et à bientôt !
Julie a écrit
Bonjour,
J’ai des pensées indésirables sur ma relation avec mon copain, c’est comme des TOCS. J’ai vu un garçon un jour en ville et depuis je rumine sans arrêt en me disant que si ça se trouve, j’aime plus l’autre garçon, que si ça se trouve il est meilleur que mon copain et que je serais plus heureuse avec lui…
C’est plus vivable, et c’est comme si ça me rongeait le cerveau… j’ai essayé de quitter mon copain plusieurs fois mais la vie est impossible sans lui et pourtant je n’arrive pas à arrêter ces pensées… je n’arrive plus à me contrôler..
Avez vous d’autres méthodes ?
Merci de votre réponse.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Julie,
Ce que vous décrivez ressemble beaucoup au TOC du couple et je vous invite à cliquer sur le lien pour lire l’article complet sur le sujet.
Vous pouvez consulter mon livre pour vous aider à vous libérer de ce genre de pensées. Il a déjà aidé beaucoup de lecteurs.
À bientôt !
Benoit a écrit
Bonjour,
Je tenais à vous remercier pour cet article qui est très pertinent. Je suis convaincu de l’efficacité de vos techniques. Je pratique par ailleurs la sophrologie et la méditation de pleine conscience qui sont de bons compléments pour le lâcher prise. Cependant, j’ai beau connaître et comprendre ces techniques, je ne parviens pas à les appliquer au quotidien pour sortir de mes pensées intrusives et je vis dans mes ruminations.
Pensez-vous que ces techniques demandent un entraînement régulier et du temps avant de se montrer efficaces? Voilà un mois que j’essaie de les appliquer mais les résultats ne sont malheureusement pas encore au rendez-vous.
Je suis atteint d’un trouble anxieux généralisé et d’un phénomène de déréalisation. Conséquences d’un burn-out que j’ai fait en décembre dernier. Je suis suivi par une psy très compétente, mais la route est longue.
Merci
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Benoit,
Je vous remercie de votre commentaire et je compatis avec ce que vous vivez. Les résultats varient toujours d’une personne à l’autre, et il faut en effet utiliser ces techniques non seulement régulièrement, mais idéalement le plus souvent possible. Plus les pensées indésirables sont prégnantes, plus il faut les accepter et les laisser aller en nous sans y réagir. Cela prend donc du temps et du travail pour se libérer de pareilles pensées, mais l’effort en vaut largement la peine. Pour de meilleurs résultats, je vous aurais justement recommandé de suivre une psychothérapie avec un(e) psychologue certifié(e), ce que vous faites déjà. Vous êtes donc sur la bonne voie ! Avec le temps et les efforts, vous verrez certainement votre situation s’améliorer !
À bientôt !
Catherine a écrit
Je m’appelle Catherine, je vis à Caen. Je souffre depuis 55 jours de pensées intrusives, c’est-à-dire, pour ma part, de pensées que je ne contrôle pas et qui n’ont aucun rapport avec la réalité. Ce sont des insultes masculines. Je suis hospitalisée depuis 48 jours, j’ai des permissions, mon docteur m’a changé mon traitement à ma demande, mais quand je lui demande si je serai restée avec le même traitement est-ce que j’aurais été mieux, il a dit “je ne sais pas” et j’ai une augmentation de traitement pour la deuxième fois. Depuis hier, je souffre atrocement, aidez-moi, est-ce que ça va partir ? Car avant, j’avais cela deux fois par an et cela ne durait que 15 jours. Que dois-je faire ? Je ne maîtrise pas mon cerveau. C’est terrible. Merci beaucoup d’avance.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Catherine,
Je compatis avec ce que vous vivez. Malheureusement, je ne fais pas de consultation particulière ni de psychothérapie. Je ne peux donc pas vous aider davantage que de vous laisser consulter le contenu de mon site.
Évidemment, mon ebook sur le sujet peut vous aider: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Mais le mieux que je puisse vous suggérer est aussi de poursuivre votre traitement. Vous pouvez aussi suivre une psychothérapie d’orientation cognitive-béhaviorale de manière complémentaire. Cette page vous aidera à trouver des ressources.
Je vous souhaite le meilleur.
Sarah a écrit
Bonjour,
Je vous remercie pour votre article très bénéfique et détaillé.
Je suis une jeune femme de 26 ans. J’étais fiancée et notre couple était toujours entouré de nos amis garçons depuis l’école. Après trois ans de relation couronnés par des fiançailles, j’ai commencé à avoir des idées intrusives qui faisaient que je suis devenue obsédée par le meilleur ami de mon fiancé qui était toujours là depuis le début. Nous avions toujours eu des trucs en commun, il est charismatique et à plusieurs goûts communs avec moi. Mais je ne l’aime pas et je ne pourrai pas l’aimer… Le fait de se dire et de penser qu’on avait tant de choses en commun et qu’on s’entend beaucoup me hantait et toutes les différences entre mon caractère et celui de mon copain passaient en boucle dans ma tête pour me planter cette obsession de lui… À en parler avec mon fiancé, il a essayé d’être compréhensif, mais nous n’avons jamais réussi à résoudre le problème parce que mon obsession s’est aggravée… J’ai commencé à tout connoter avec l’autre: une personne dans la rue qui lui ressemble, un style de musique, un rappel d’un souvenir que j’ai avec lui… et à chaque fois, bien sûr, à force de me culpabiliser, je le disais à mon fiancé… il a eu marre et nous sommes maintenant séparés… Je l’aime toujours après 9 mois de séparation. Je ne peux pas avancer dans la vie sans lui, et l’autre, bien que je ne lui parle plus, bien que je ne l’aime pas ni ne désire l’aimer, ni qu’il représente quoi que ce soit pour moi, je l’ai toujours comme un fantôme dans ces idées intrusives qui ne veulent pas me quitter et ne cessent de me hanter. Je pleure tout le temps. Je veux juste que cette obsession me quitte et je ne veux plus imaginer le visage de cette personne partout… je veux m’en débarrasser et revenir avec mon fiancé que j’aime… Aidez-moi.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Sarah
Je compatis avec ce que vous vivez. Malheureusement, je ne fais pas de consultation particulière ni de psychothérapie (ni dans les commentaires de mes articles ni ailleurs). Je ne peux donc pas vous aider davantage que de vous laisser consulter les nombreuses ressources qu’offre mon site Internet. Le mieux que je puisse vous suggérer en relation au problème que vous présentez est de suivre une psychothérapie d’orientation cognitive-béhaviorale avec un psychologue certifié. Il est souvent préférable d’aller trouver de l’aide en psychothérapie lorsque le contexte que nous vivons nous submerge et que nous ne voyons pas comment nous pourrions le régler par nous-mêmes.
Je vous souhaite le meilleur.
Sarah a écrit
Merci beaucoup pour votre article, il est vraiment complet. Mon problème, c’est que j’arrive pas à me débarrasser des idées négatives. J’ai croisé une connaissance en voiture (même pas une amie), et elle ne m’a pas dit bonjour. Alors la machine à idées négatives a commencé le travail dans ma tête… Peut-être ne m’a-t-elle pas dit bonjour parce qu’une fois j’ai croisé une autre amie et on a parlé d’une maladie, et cette dernière m’a dit que le fils de ma fille qui m’a pas dit bonjour a la même maladie. Est-ce qu’elle est allée lui dire qu’on a parlé de son fils ? et si et si… Est-ce vous pouvez me répondre sans me juger ?
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Sarah. Je vous remercie de votre commentaire. Premièrement, sachez que je ne juge personne. Mon site est là pour aider. Nous sommes tous humains, et je suis le premier à avoir eu (et à avoir encore) des pensées et des émotions désagréables. Je serais donc cordonnier bien mal chaussé de me mettre à juger les personnes qui lisent mes livres, les pages de mon site et écoutent mes vidéos ! Je suis là pour aider.
Maintenant, au sujet de ce que vous partagez dans votre commentaire, il s’agit de pensées très fréquentes, qui sont normales et que nous avons tous, et qui se nomment des « distorsions cognitives ». La lecture de plusieurs de mes livres pourrait vous être utile, mais je vous recommande en particulier celle de mon livre « Qui suis-je ? Comment s’accepter, s’affirmer et ne plus s’auto-saboter, pour s’épanouir! ». Vous trouverez tout son contenu que vous pouvez lire gratuitement sur mon site à partir de cette page: https://www.nicolassarrasin.com/livre-qui-suis-je.
Au plaisir !
François a écrit
Bonjour Nicolas,
Je souffre de tocs et notamment de phobies d’impulsion depuis 10 ans environ.
Depuis peu, j’ai des pensées obsessionnelles qui me font énormément culpabiliser. Par exemple, quand un proche a un problème de santé, c’est comme si je me “voyais” penser: “c’est bien fait” ou “tant mieux”. C’est comme si les situations tristes m’attiraient, comme si j’allais pouvoir me “révéler” dans la tristesse. J’ai l’impression de souhaiter du malheur à mes proches.
Ça me rend malheureux et ça provoque une anxiété terrible.
Avez-vous déjà vu ce type de phobies d’impulsion? Est-ce que je peux être quelqu’un de mauvais par nature?
Merci.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour François,
Laissez-moi vous rassurer tout de suite: vous n’êtes absolument pas mauvais par nature. Les pensées obsessionnelles s’agrippent habituellement à nous lorsque, au contraire, nous redoutons ces pensées. Il s’agit donc plutôt d’une bonne nouvelle: c’est parce que vous êtes une bonne personne que vous vous inquiétez d’avoir des pensées du genre. Mais la majorité des gens ont des pensées indésirables, moi inclus !
Elle se mettent à « coller » (et à devenir obsessionnelles) seulement lorsque nous leur portons trop d’attention et que nous nous jugeons de les avoir au lieu de les laisser simplement passer. C’est aussi ce qui augmente l’anxiété.
J’ai écrit un guide très efficace pour se libérer de telles pensées et qui explique leur fonctionnement. Si cela vous intéresse, je vous invite à consulter cette page: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
À bientôt !
Cindy a écrit
Bonjour Nicolas
J’ai un problème d’anxiété vis-à-vis de mes pensées obsessionnelles qui portent sur la peur d’être malade, comme j’ai déjà été. Aussitôt que je stresse et que je fais de l’anxiété, je suis malade, et c’est invivable. Donc je suis rendu que j’ai peur d’avoir peur, car aussitôt que j’ai peur, je stresse et mon corps est malade. Je rentre dans un cercle vicieux. J’ai lu votre article très bon et très juste. Avez-vous autre chose à ajouter pour ma situation ? (La peur d’avoir peur)
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Cindy,
Je vous remercie de votre commentaire. Le cercle vicieux de la peur d’avoir peur est assez typique de l’anxiété. La solution consiste à comprendre d’abord comment fonctionne la source de l’anxiété en relation aux peurs, et des stratégies existent pour s’en libérer efficacement par la suite.
Je vous invite à lire cet article sur la peur des maladies qui est une grande source d’anxiété.
Je ne peux pas élaborer davantage dans l’espace limité d’un commentaire, mais j’ai écrit un guide qui présente des stratégies très efficaces pour vous aider à vous libérer des pensées qui vous font souffrir et pour briser ce cycle infernal.
À bientôt !
Didier a écrit
Bonjour Nicolas,
J’ai 54 ans, je vis depuis 16 ans avec ma femme, marié depuis 4 ans, après mon divorce à l’âge de 25 ans (divorce déclenché par moi en dernière solution de survie). Juste après, j’ai eu 2 relations consécutives avec le désir de recommencer une vie de couple: ça n’a pas marché. Là, je suis parti sur une voie libertine malgré des liaisons sérieuses… Aujourd’hui, je suis dans une impasse douloureuse car au début de ma relation avec ma femme actuelle, je me suis promis d’être réglo…impossible…jusqu’à aujourd’hui. Je vais voir des prostituées ou des trans…ma femme et son intuition se doute de mes comportements (elle a aussi lu des messages sur mon portable) elle en souffre tellement que son cœur aujourd’hui fait de la tachycardie. Je l’aime et j’ai beaucoup de tendresse pour elle, je sens que je suis au bord du non retour. Ça me gonfle mais de douleurs et de culpabilité, ça me remplit et ça fait mal…je sais que je peux être quelqu’un d’équilibré. A ce jour mon seul problème, c’est celui-là. Parfois, il me parait simple de ne plus agir de la sorte: faire autre chose mais en fait c’est la peur de rechuter qui me fait garder le lien… je sens que je suis pas loin de la libération et j’ai l’impression que ces forces le savent et redouble d’intensité. Il me manque une clé…l’avez-vous?
Merci d’avoir pris le temps de me lire bonne continuation.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Didier,
Je vous remercie de votre commentaire. Vous semblez vous trouver dans un processus de changement difficile, et la clé consiste à comprendre ce qui se passe en vous au cours de ce changement, et ce qui vous retient, pour nourrir la motivation nécessaire pour réussir pour de bon. Voici un article qui porte sur ce processus et offre des références pour aller plus loin: https://www.nicolassarrasin.com/entretien-motivationnel-reussir-changements-difficiles.
Si vous sentez que vous avez besoin de plus d’aide pour réussir, vous pouvez chercher des ressources dans votre région avec un psychologue spécifiquement formé à l’entretien motivationnel. Cela pourra vous aider à réussir ce changement difficile mais bénéfique.
À bientôt !
Samir a écrit
Bonjour Nicolas,
J’ai 30 ans et je viens de réaliser que je souffre de pensées intrusives. Ce n’est pas sur un sujet précis, juste un combat contre moi-même depuis que je suis très jeune, et ce combat pour les faire disparaître, je le mène depuis toujours. Les moyens que tu développes dans ton article sont très bons et je t’en remercie et je voulais savoir si il y a des niveaux de pensées intrusives, car même en le sachant et en les combattants depuis longtemps je n’arrive toujours pas à m’en défaire.
Merci de ta réponse.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Samir,
Les pensées intrusives et indésirables peuvent prendre toutes les formes possibles et être très variées. Il n’est donc pas nécessaire d’identifier des « niveaux » comme tel. Par contre, on pourrait peut-être faire une gradation du « niveau d’obsession » qu’elles nous imposent en revenant sans cesse.
Mais si tu les combats sans résultat depuis longtemps, c’est probablement que tu tentes de t’en défaire, alors que c’est exactement ce processus qui les renforce. Je travaille actuellement à un guide qui présentera les meilleures stratégies pour combattre efficacement ce type de pensées, dont le fonctionnement est paradoxal. Reviens à l’occasion sur mon site dans les prochains mois si cela t’intéresse.
À bientôt !
Franck a écrit
Bonsoir Nicolas. Moi c’est Franck.
Depuis tout petit, j’ai souffert de divers tocs, dont des pensées intrusives de violences dont j’ai réussi à me débarrasser avec la TCC (exposition répétée). À ce jour, je n’avais plus aucun symptôme mais, depuis 2 mois, j’ai constamment des chansons qui tournent dans ma tête en boucle et ne me lâchent pas malgré mon traitement. Pensez-vous que la technique d’exposition peut refonctionner à nouveau. Merci de votre réponse.
Bien cordialement.
Franck.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonsoir Franck,
Je vous remercie de votre commentaire. Je suis heureux d’apprendre que l’exposition ait fonctionné pour vous dans le passé avec vos pensées indésirables. Il s’agit probablement d’une bonne manière de se débarrasser des pensées qui reviennent sans cesse (incluant des chansons).
Cela provient de la nature particulière des pensées indésirables qui découlent du fonctionnement de notre cerveau. L’une des meilleures méthodes qui existent à ce jour pour combattre les pensées intrusives consiste à apprendre à ne pas leur consacrer l’attention qu’elles ne méritent pas (attention qui porte ces pensées à revenir sans cesse nous hanter), et surtout apprendre à ne pas y réagir négativement et avec anxiété, ce qui implique en effet d’accepter de s’y exposer.
Cette méthode a beaucoup été développée aux États-Unis dans les dernières années et, après avoir cherché, je n’ai trouvé aucun livre en français qui la présentait pour aider les lecteurs spécifiquement avec ce problème. C’est la raison pour laquelle j’ai récemment écrit et publié sur mon blogue un livre sur le sujet. Il pourrait probablement vous être utile avec ce que vous vivez. Voici sa page de présentation: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Je vous souhaite le meilleur,
Nicolas
Juliette a écrit
Bonjour,
J’ai 28 ans. Il y a un an de cela, j’ai pris un médicament contre l’acné car les boutons m’obsédaient, même si en réalité j’étais tout à fait présentable, mais je voulais avoir une peau nette d’adulte et non pas d’adolescente.
Depuis j’ai les yeux et le nez secs, ils me brûlent. Je n’arrête pas de me dire que j’ai fait le mauvais choix, que j’aurais mieux fait de garder mes boutons et que ma vie va maintenant être un calvaire, que je me suis détruit la santé pour une simple question d’esthétisme.
Ces pensées me hantent et m’angoissent à tel point que mon conjoint à qui je répète sempiternellement la même chose est sur le point de devenir fou.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Juliette,
Je suis désolé de lire ce qui vous arrive. Pour vous aider, je vous suggère trois pistes de solutions:
1. D’abord, il semble y avoir une dimension “pensées intrusives” reliée à votre situation et à l’anxiété qui est impliquée. Dans ce contexte, mon livre pour se débarrasser des pensées intrusives et indésirables pourrait probablement vous aider.
2. Ensuite, puisque le sujet de vos pensées porte sur vous-même, elles ont aussi une dimension “distorsions cognitives”, un type de pensées qui nous dépriment, nous rendent malheureux et sabotent notre estime de soi. Pour cela, mon livre “Qui suis-je ? Comment s’accepter, s’affirmer et ne plus s’auto-saboter, pour s’épanouir” pourrait vous aider.
3. Enfin, si vous sentez que vous avez besoin d’aide pour traverser ces difficultés, vous pouvez aussi consulter des ressources comme un psychologue (je vous suggère d’en choisir un d’orientation cognitivo-comportementale).
Je vous souhaite le meilleur !
Nicolas
Mélanie a écrit
Bonjour Nicolas,
J’ai 26 ans, depuis 1 mois j’ai des angoisses et des pensées obsessionnelles qui sont arrivées en même temps et qui me font énormément culpabiliser. Par exemple: “Faire du mal”, “Insulter”, même à avoir des images horribles envers un proche alors que je suis très protectrice avec cette personne et que je l’aime énormément.
Ces pensées me font tellement peur. J’ai peur de devenir folle. Ça me provoque beaucoup d’anxiété et ça me rend très malheureuse. Une impression d’être dans une bulle noire.
Suis je une mauvaise personne?
Merci pour votre réponse.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Mélanie,
Je vous rassure tout de suite: vous n’êtes absolument pas une mauvaise personne. Vous semblez cependant souffrir de pensées intrusives et indésirables. Je vous invite à lire cet article de mon blogue qui vous permettra d’en apprendre beaucoup plus sur ce qui vous arrive et vous pourrez vous procurer une ressource pour vous aider à vous en libérer: https://www.nicolassarrasin.com/strategies-eliminer-pensees-intrusives-indesirables-livre.
À bientôt !
Nicolas
Lily a écrit
Bonsoir,
Moi, cela se produit quand j’ai un problème. Par exemple là, j’ai coupé les liens avec une ancienne collègue et ça tourne en boucle dans ma tête car je sais qu’elle va en parler autour d’elle et il y a 2 personnes que je ne voudrais pas qui m’en veuillent. Le pire c’est que ça fait 20 jours que j’ai perdu mon emploi et que je ne devrais pas m’en faire puisque logiquement je ne les verrai plus (à moins que), pourtant ces 2 personnes ont pris de mes nouvelles avant que ça n’arrive mais je ne veux pas être jugée et qu’elles m’en veuillent. Ça tourne en boucle, c’est invivable. J’ai 45 ans ça a toujours été comma ça, pour une chose ou pour une autre. Du coup, je grossis tout et mon mari me dit “arrête de te monter la tête”. Je sais qu’il a raison mais je ne sais pas comment faire.
Merci à vous pour votre réponse.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Lilly,
Je suis désolé de ce qui vous arrive. Vous semblez vous aussi malheureusement souffrir de pensées indésirables qui tournent en boucle et qui sont reliées à l’anxiété. Je ne peux malheureusement vous fournir de solutions dans l’espace restreint des commentaires (je ne fais d’ailleurs pas de consultation).
Par contre, en plus du présent article, mon ebook qui porte spécifiquement sur les solutions à appliquer à ce genre de problème vous serait fort probablement utile.
Je vous souhaite le meilleur,
Nicolas
Vanessa a écrit
Bonjour à vous, je m’appelle Vanessa et j’aurai 27 ans bientôt.
Je suis enceinte et il y a à peu près 1 mois subitement j’ai eu une voix dans ma tête qui me disait “Et si tu n’aimes pas ton copain?”
J’ai paniqué, j’ai eu du stress, des sueurs froides, etc. mais comme je suis une angoissée au naturel je me suis dit c’est ça puis je me suis renseignée. J’ai vu que ça s’appelait le TOC du couple, je sais que c’est faux, c’est dans ma tête, mais j’y pense quand même.
Avant ça, tout était normal et depuis ça me bloque. J’arrive pas à ressentir ce que je ressens d’habitude mais je n’angoisse plus fort donc je me dis si j’angoisse plus donc c’est vrai, etc. Est-ce qu’on avoir des pensées intrusives sans forcément s’angoisser?
Je sais que je me sens bien avec lui, je ne me vois pas sans lui, j’aimerais juste ressentir mon amour sereinement sans ces pensées car depuis tout ce qu’on fait, que ce soit câlin ou quand il me dit je t’aime, je focalise dessus je me concentre en me demandant ce que je ressens, mais je ne désespère pas. Je veux que ça passe et puis ça bloque aussi niveau libido. Je voudrais redevenir à la normale sans penser à tous ça.
Merci de m’avoir lue.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Vanessa,
Je compatis avec ce que vous vivez. Vous semblez en effet souffrir de pensées intrusives et indésirables.
Plus particulièrement, ce que vous décrivez ressemble en effet au TOC du couple, et voici un article complet sur le sujet.
Il existe heureusement des stratégies concrètes et efficaces pour vous aider à vous libérer de ces pensées, si vous prenez le temps de les appliquer. Il faut avant tout apprendre à changer votre regard sur ces pensées et apprendre à y réagir d’une manière qui vous aidera à les faire disparaître progressivement. Mon ebook présente ces stratégies, si vous désirez aller plus loin en ce sens.
Au plaisir,
Nicolas
Bouchra a écrit
Bonjour,
Il s’agit de mon fils, 20 ans, brillant étudiant qui à la suite de la mort tragique d’un ami puis d’un épuisement psychologique à l’examen de janvier dernier se retrouve dans l’incapacité de prendre l’avion par peur qu’il lui arrive quelque chose, puis un sentiment d’insécurité l’assaille et, petit à petit, il commence à me faire part de ces pensées dont vous parlez: des idées négatives dont il souffre depuis qu’il est petit sans nous le dire à la veille des examens ou des résultats, par exemple.
Puis là, il décrit son cerveau comme un monstre qui ne s’arrête pas et qui le rend fou.
Avant de lire votre article qui m’a quelque peu rassurée, on a essayé à 2 (étant médecin) d’en parler souvent car il est en confiance avec moi et d’essayer de comprendre. Jusque-là, j’ai pensé qu’il faisait un burn-out suite aux examens et qu’avec un peu de temps et de courage on allait le dépasser.
Là, après 2 mois, il se sent toujours emprisonné dans ces idées qui le paralysent et que vous décrivez bien. On a cru à une dépression. La vérité est que nous évitons tous deux les médocs. Il est désespéré et en sentiment d’échec de se retrouver à la même place face aux mêmes situations critiques (avion, rester seul). Avec votre article, je le comprends mieux et que c’est pas forcément dépressif mais que ça peut y mener.
Comment mon fils peut s’en sortir ? Il en a marre, à chaque fois une piste différente !!?
Comment lui expliquer ? Il est là à 2 mois d’examen. Comment faire ?
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Je suis désolé de ce que vit votre fils. Je ne fais malheureusement pas de consultation, ni dans les commentaires ni ailleurs. Je ne peux donc répondre à vos questions.
Mais comme mon article l’explique, les pensées intrusives sont un trouble anxieux. Elles se développent et s’entretiennent donc particulièrement dans des contextes de stress, mais elles peuvent rester collées très longtemps à l’esprit.
Le mieux serait de consulter un psychologue familier avec les problèmes d’anxiété et la thérapie cognitive-comportementale. Voici une page qui vous aidera à en trouver un.
Vous pouvez aussi vous procurer mon ebook qui vous aidera à comprendre la source du problème et des solutions qui y sont spécialement adaptées, car nous avons tendance à essayer des “solutions” qui ne font qu’entretenir le problème.
Cela aidera à savoir comment en sortir pour de bon, au lieu de multiplier les solutions qui ne fonctionnent pas et à avoir à recommencer sans cesse. Vous pouvez le trouver ici: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Je vous souhaite le meilleur.
Sam a écrit
Bonjour,
J’ai 38 ans, j’exerce un métier dans le médico social.
A la suite d’un burn-out, où j’ai fait des crises de panique, je suis dans la rumination et les angoisses répétés. Je n’ai plus la joie de vivre que j’avais auparavant. Je me demande sans cesse si cela va revenir un jour, et à vrai dire, ça me fait peur.
J’essaye de “lâcher prise”, d’accepter, mais ce n’est pas facile. Les exercices de respiration ainsi que la consultation mensuelle avec une psychologue me font du bien, mais je ne peux pas m’empêcher d’avoir des pensées négatives de type: “Est ce que je réagis normalement, combien de temps cela va durer, pourquoi je n’arrive pas a profiter de ma vie ?”
Et tout cela est tellement fatigant…
Je pense aussi que je me suis forgé une carapace pendant toute ma vie pour paraître “fort” et que la carapace se fendille petit à petit.
J’aimerai avoir des retours de personnes ayant vécu des crises de consciences et qui maintenant profitent pleinement de leur vie, sans avoir peur, sans avoir honte.
Croyez vous que cela est possible?
Manzini a écrit
Eh bien je me sens moins seule !!! Moi je me trouve dans le même cas que « Fanny » et « Pierre » un peu plus haut. Je suis maman de 3 enfants, un compagnon, une vie simple mais que j’aime. Mais j’ai des pensées intrusives… c’est très dur à gérer, si quelqu’un peut nous éclairer se serait juste magnifique. Et pour vous rejoindre, « Sam » moi aussi je fais des crises d’angoisse/panique, depuis peu et ce n’es pas facile. Je n’ai pas encore trouvé de solutions pour m’en défaire… si nous avons des idées pour nous soutenir je suis preneuse. Cordialement.
Nicolas Sarrasin a écrit
Je vous remercie de votre commentaire. Je suis très heureux que mon article et les nombreux partages des lecteurs dans les commentaires vous soient utiles !
Si vous cherchez des solutions concrètes à vos pensées intrusives, j’ai conçu un ebook pour aider spécifiquement sur ce sujet, et j’ai déjà reçu de nombreux commentaires de lecteurs enthousiastes qu’il a aidés. Certains m’ont même donné la permission de partager les bons mots qu’ils en disent à son sujet. Il se trouve ici: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Au sujet des crises de panique, un problème qui est relié aux pensées intrusives et ayant pour point commun l’anxiété, j’ai récemment publié un article très détaillé sur le sujet qui présente certaines solutions. Je vous invite à le lire ici: https://www.nicolassarrasin.com/crise-angoisse-attaque-panique.
À bientôt !
Mélissa a écrit
Bonjour Nicolas,
Je tenais à vous écrire pour vous remercier. Je suis tombée sur votre site par hasard en cherchant au sujet des pensées obsessionnelles qui reviennent sans arrêt. Je me suis procurée votre ebook sur le sujet et je l’ai lu sans attendre.
J’ai été surprise d’apprendre des choses complètement nouvelles sur le fonctionnement de mes pensées et maintenant j’applique les stratégies que vous proposez et je peux vous dire que j’ai déjà des résultats très positifs, et pour la première fois !
Je tenais donc à vous partager ma reconnaissance, car ça a vraiment amélioré ma vie !
Merci de votre aide.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Mélissa,
Je vous remercie beaucoup de votre mot. C’est très gentil d’avoir pris le temps de l’écrire et il m’a fait chaud au cœur ! Mon but premier en rédigeant mon blogue et mes ebooks est d’aider, alors votre commentaire m’encourage beaucoup à continuer en ce sens !
À bientôt !
Morgane a écrit
Bonjour Nicolas et merci pour ce bel article.
J’ai eu une relation de 4 ans et demi avec un homme avant de le quitter en septembre. Nous avons chacun fait nos vies de nos côtés, lui a énormément souffert de la rupture et a rencontré une femme qui l’a aidé à remonter la pente, sans jamais qu’ils soient en couple.
Puis, en septembre, après avoir fait le travail nécessaire que j’avais à faire sur moi, je me suis rendue compte de l’amour que je portais encore à cet homme. Aujourd’hui, nous nous sommes remis ensemble, mais lui reste sur ses gardes et a énormément de mal à se livrer à moi.
La femme qu’il avait rencontrée est encore dans sa vie, et il me garantit qu’ils n’ont aucun contact physique. Cependant je n’arrive pas à lui faire confiance et j’ai des pensées obsessionnelles sur cette femme qui m’empêchent de travailler et me font faire de la tachycardie. Je me fais des scénarios, je me mets en colère toute seule et après je suis énervée contre mon copain qui, au final, n’a rien fait. Comment gérer les peurs obsessionnelles et les scénarios du genre? Comment pouvoir relativiser ces scénarios alors qu’au fond ils peuvent se révéler vrais? Est ce que leur disparition feront apparaître la confiance envers mon amoureux?
Merci mille fois pour votre aide,
Morgane.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
À moins que votre amoureux n’ait des comportements spécifiques propres à vous rendre jalouse, puisque nous ne contrôlons pas les autres, nous gagnons tous à faire confiance.
En effet, en couple, le manque de confiance en l’autre a un effet profondément délétère à long terme, car il fait vivre constamment des émotions négatives à l’autre qui, au lieu de se sentir bien dans le couple, risque de finir par s’en lasser et peut prendre des distances.
Autrement dit, en étant jaloux, on obtient exactement le contraire que ce que l’on recherche (garder l’autre pour nous), à moins, je le répète, d’avoir de bonnes raisons de manquer de confiance si l’autre ne nous traite pas avec respect.
Sur le sujet, je crois que mon article qui porte sur la jalousie obsessionnelle et maladive pourrait vous être utile.
J’ai ausi écrit cet article qui présente 9 clés pour entretenir des relations amoureuses épanouies: https://www.nicolassarrasin.com/relations-amoureuses. Il pourrait vous intéresser.
Pour ma part, le fait de prendre conscience que je ne contrôle pas les autres (en général, et ma conjointe en particulier) et que le manque de confiance ne peut avoir que les effets que je redoute sur mon propre couple m’a beaucoup aidé à ne pas être jaloux, et à obtenir au contraire plus d’attachement. Mais si vous avez vraiment de la difficulté à vous libérer des pensées obsessionnelles à ce sujet, mon livre peut vous aider: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Je vous souhaite le meilleur ! 🙂
Ryama a écrit
Merci pour votre article. Je vous souhaite de vivre dans un esprit sain où il fait bon vivre. 🙂
Nicolas Sarrasin a écrit
Merci Ryama, vous aussi. 😉
Cam a écrit
Bonjour,
C’est assez délicat d’en parler puisque je n’ai trouvé presque personne dans mon cas: je suis une adolescente de 15 ans et, depuis peu, j’ai des sortes de pensées horribles dans la tête, j’ai cette impression d’être attirée par tout ce qui sombre, comme une sorte de ressenti attrayant. Il y a quelques jours, c’était les meurtres, j’avais des images complètement effrayantes dans le crâne où je me voyais faire du mal (tuer) des personnes qui me sont proches, et là, depuis hier, c’est au tour du cannibalisme où je me vois faire des choses horribles. J’ai vraiment honte d’écrire ça, j’ai l’impression d’être une grande malade, j’en pleure même…
Les questions qui trottent dans ma tête sont: est-ce que j’ai envie de faire ça ? Est-ce que ce sont des désirs refoulés ? Est-ce que j’ai peur d’avoir envie de faire ça ? Est-ce que je vais devenir une tueuse en série ? Une psychopathe ? Est-ce que ça m’excite ? Est-ce que je vais déraper ?
Chaque mot, chaque odeur ou même tout ce que je vois me fait directement penser à ça.
C’est horrible, j’en ai mal dormi hier. J’ai essayé d’en parler à ma mère qui a fait la sourde oreille, pourtant je lui ai clairement dit “maman soit je tue papa soit je me bute”. J’ai de nombreux problème avec lui et je ne voyais que cette “solution” pour être libérée, et elle m’a dit “si tu dis ça pour lui tu peux aussi nous tuer”. Bientôt je vais aller chez mon père et j’ai peur que ça s’aggrave car j’ai du mal à le supporter et il m’effraie. J’ai peur de déraper.
Bordel, j’ai vraiment besoin d’aide… Est-ce que c’est déjà trop tard ? Je suis folle ?
Le pire en plus dans tout ça c’est que j’ai l’impression de mentir ou d’amplifier la situation…
P.s.: Je crois que j’ai déjà eu des TOCS (je comptais le nombre de gorgées que je buvais, je vérifiais plusieurs fois que la porte était bien fermée à clef, je demandais à ma petite sœur de dire ce que j’avais dit ou de toucher un objet que j’avais déjà touché par “superstition” ou “malédiction” ou un truc dans le genre…)
Merci d’avance
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Cam,
Je suis vraiment désolé pour ce qui t’arrive. Mais laisse-moi tout de suite te rassurer: tu n’es pas folle. Je ne suis pas psychologue et je ne peux pas faire de diagnostic, mais ce que tu décris semble vraiment beaucoup correspondre aux pensées obsessionnelles, un trouble anxieux très répandu et très angoissant quand on en souffre. Et le point commun avec les autres personnes qui ont des pensées aussi dérangeantes que celles qui t’assaillent, c’est que tout le monde a peur que ces pensées révèlent des choses horribles à leur sujet. Si en plus tu as souffert de TOCs, cela pointe dans la direction d’un niveau élevé d’anxiété, qui favorise autant le développement de TOC que ces pensées intrusives. Tu n’es donc pas une psychopathe parce que tu as ce genre de pensées, et tu es même normale, car 90% des gens ont des pensées intrusives, comme toi. Je t’invite à lire en détail cet article qui te permettra de beaucoup mieux comprendre ce qui t’arrive: https://www.nicolassarrasin.com/strategies-eliminer-pensees-intrusives-indesirables-livre.
Mais même si ces pensées ne sont pas dangereuses, il est clair que tu vis des choses difficiles actuellement et beaucoup d’anxiété. Je te suggère donc fortement de consulter de l’aide, notamment celle d’un(e) psychologue spécialisé dans les troubles anxieux (orientation cognitive-comportementale). Il doit y avoir entre autres des intervenants à ton école qui pourraient t’aider.
Je te souhaite le meilleur,
Lola a écrit
Bonjour,
J’ai une dépendance au cannabis. J’ai fait beaucoup de démarches pour arrêter, sans succès dans le long terme.
J’ai le sentiment que ce produit neutralise mes pensés négatives. Quand je ne fume plus, c’est toute une série de souvenirs mélangés à un tas de questions qui traverse ma tête, jusqu’à devoir prendre un cachet pour dormir.
Je pense à mon ex et ça me met la haine. Je repense à toutes les fois où je l’ai laissé revenir dans ma vie et toutes les fois où j’ai été encore laissée comme une merde… Ça fait 4 ans ça dure et je reçois encore des appels, des messages bidons et je suis là à subir alors que j’en ai marre, j’aimerai que ça s’arrête, que j’arrive à faire ma vie avec quelqu’un.
J’ai l’impression que j’ai accepté tout ça, que je suis encore là à accepter qu’il joue encore avec moi, et je vois qu’il n’y a pas que moi qui subit toutes ses petits jeux de “faire semblant”. J’ai coupé toute possibilité de contact. Mais ça se débrouille toujours pour m’appeler avec le téléphone d’un ami ou alors de se faire un autre compte Facebook. Et moi, au lieu de lui dire de bien se faire niquer, NON, je me pose des questions, alors qu’il n’y a plus aucune question à se poser.
J’ai juste besoin de penser à moi.
J’ai envie de tellement de choses mais je suis tellement déçue que je n’arrive même pas à voir mon propre futur ou à avoir de projet. J’aimerais avoir un enfant mais je ne sais même pas si je le rendrais heureux, si je serais assez forte pour l’aider toute ma vie. J’ai pris la décision de partir en Corse y travailler 2 mois, en espérant me créer de nouveaux souvenirs agréables, j’espère que partir me fera du bien, et pas le contraire.
Je n’arrive même plus à croire que l’amour, tu peux le vivre plusieurs fois dans une vie. Je suis quelqu’un qui est souvent seule. J’ai pas forcément beaucoup d’amis et des fois j’ai même pas le sentiment d’être normale.
Je sais pas trop pourquoi j’ai toutes ces pensées. Peut-être que j’aimerais changer les choses, ma vie quoi… Mais je ne sais même pas part où commencer ou quoi faire pour qu’elle change vraiment. À force de trop penser à des gens, je me suis laissée effacer derrière eux, j’ai même PLUS pensé à ce que moi je voulais vraiment faire de ma vie !
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Lola,
Je compatis avec ce que vous vivez. Je connais beaucoup de personnes qui se sont trouvées dans une situation similaire et qui ont amélioré les choses avec le temps. Je suis convaincu que vous pouvez réussir vous aussi. Il faut aborder un problème à la fois et garder la patience à travers les initiatives positives qui amélioreront les choses. Mon site contient de très nombreux contenus qui pourront vous aider:
– Des pistes pour vos futures relations de couple, car vous pouvez trouver une personne saine à aimer et qui vous le rendra avec bonheur: https://www.nicolassarrasin.com/relations-amoureuses.
– Puisque vous aimeriez construire votre vie et que vous ne savez pas où commencer, mon livre la Croissance illimitée s’adresse exactement à vous ! Son contenu vous aidera beaucoup: https://www.nicolassarrasin.com/livre-croissance-illimitee
N’hésitez pas à profiter de ces ressources et de toutes les autres que vous réserve mon site.
Par contre, pour débuter ce processus difficile, quand vous ne savez pas par où commencer, et particulièrement si vous vivez peut-être une dépression (voir les symptômes: https://www.nicolassarrasin.com/depression-symptomes-signes), il peut être bon d’aller consulter un(e) psychologue (d’orientation cognitive-comportementale) qui vous aidera à clarifier ce que vous vivez et à déterminer quoi faire pour améliorer les choses.
Je vous souhaite le meilleur !
Jonathan a écrit
Bonjour,
J’ai acheté votre ebook et me donne espoir devant les stratégies prometteuses qu’il semble proposer. Je souffre en effet depuis de nombreuses années de pensées intrusives, répétitives, rituelles. Je suis suivi par un psy mais ne suis pas encore parvenu à combattre ces maux efficacement, même avec l’aide d’antidépresseurs.
Je viens vers vous avec une question précise concernant l’une des formes que peuvent prendre ces pensées chez moi. Voici toutes ces formes explicitées, et plus particulièrement celle qui me tracasse:
– pensées rituelles: me rappeler très souvent et de façon obsessionnelle comment je dois mener ma vie (souvent il s’agit de me rappeler de vivre dans le présent, sans ces pensées, pour être heureux – on tombe alors dans le paradoxe que vous décrivez). De fait, le lâcher prise fonctionne alors bien.
– pensées de type “je m’en veux pour telle chose”. Je pousse alors la culpabilité très loin pour des choses parfois aussi banales que m’être levé 5 minutes plus tard que prévu. Là aussi, le lâcher prise s’impose pour ne pas tomber dans une spirale négative au bout de laquelle l’énervement est total vu la peur de ne pas réussir à m’accepter et ne plus m’en vouloir.
– pensées de type mémorisation de choses concrètes: souvent, il s’agit de mon planning, c’est-à-dire mémoriser ce que je dois faire dans ma journée et devoir me le répéter très souvent pour être rassuré que ce planning sera suivi et que je le connais. Ici aussi il s’agit d’accepter le phénomène pour aller mieux.
– enfin, les pensées qui me posent le plus problème et qui surgissent lorsque les autres types de pensées intrusives sont en sourdine ou apaisées: les angoisses émotionnelles très fortes. Je les subis depuis que je suis avec ma copine. Si elle ne me répond pas à un message alors que je la vois connectée, ou que je sais qu’elle l’a vu, au bout de quelques heures je panique complètement. Je ne suis pas fumeur mais dans ces cas-là je suis capable de fumer un paquet entier en quelques heures pour tenter de diminuer l’angoisse. Je rumine tout ce que j’aurais pu faire de mal. Je m’en veux pour des choses de façon excessive. Je tire des conclusions démesurées pour tenter d’apaiser mes angoisses: je me dis “au pire, ce sera fini entre elle et moi, au moins je ne vivrai plus ça”, je suis très susceptible, complètement éteint par rapport à ce qui m’entoure, sans le goût de rien: seule elle importe et j’ai peur de la perdre, peur de lui avoir fait du mal, peur qu’elle me juge. Parfois (souvent) il n’y a en fait aucun vrai problème, elle me répond plus tard et tout va bien. Mais alors je m’en veux de m’être emballé, et parfois aussi de l’avoir du coup secouée pour connaître le problème pourtant inexistant. Je vois alors qu’elle se pose des questions quant à ma réaction et au manque de confiance dont je fais preuve. Comment agiriez-vous face à de telles angoisses qui changent du tout au tout ma façon d’être et mon humeur ?
Désolé pour le message un peu long, je n’ai pas pu m’empêcher d’être verbeux… Merci pour tout !
Jonathan
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Jonathan,
Je suis désolé pour ce que vous vivez. Mon ebook vous aidera avec les différents types de pensées indésirables qui vous font souffrir.
Par contre, lorsque vous parlez de culpabilité, ainsi que de ce que vous vivez avec votre copine, cela peut être relié à d’autres aspects, notamment le doute de soi, le manque de confiance, la peur de l’abandon, etc. Cela peut être davantage relié à des distorsions cognitives qui nuisent à l’estime de soi. Mon livre Qui suis-je? pourra vous aider exactement en ce sens: https://www.nicolassarrasin.com/qui-suis-je-ebook.
Puisque je ne fais pas de consultation et que l’espace des commentaires est limité, je vous suggère aussi, et surtout, d’aborder ces sujets avec le psychologue que vous voyez. Si vous ne sentez pas qu’il peut vous aider sur ces aspects, rien ne vous empêche de consulter un(e) psychologue d’orientation cognitive-comportementale qui connaît bien les distorsions cognitives et sera en mesure de vous aider.
Je vous souhaite le meilleur !
Matthieu a écrit
Bonjour,
Je me trouve assez ridicule de vous écrire ça, car en lisant d’autres commentaires, je me rends compte que la source de mon problème est beaucoup moins importante que celle des autres personnes. J’ai 15 ans et j’ai un problème de dépendance. J’ai regardé une série animée japonaise que j’ai finie il y a 2 jours. Il se trouve que depuis ces 2 jours, je ne fais que penser à cette série, le fait qu’elle soit terminée m’afflige énormément. Ça peut paraître ridicule, même moi je pensais que ça serait fini après 1 jour et que c’était normal, mais ayant regardé plusieurs séries avant je n’ai jamais eu ce problème. C’est comme si j’avais eu un attachement à ces personnages qui n’existent même pas et le fait d’avoir fini et de ne plus les revoir me touche réellement. Je ne sais pas si c’est malsain mais je n’arrive pas a me débarrasser de ces pensées, c’est comme si j’avais eu un réel attachement. C’est peut-être malsain, je ne comprends pas pourquoi et j’ai même peur que ça reste à vie et que les gens me jugent pour ça. Je ne sais pas comment faire pour me débarrasser de tout ça…
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Matthieu,
Imagine-toi qu’il m’est arrivé exactement la même chose quand j’avais 15 ans. De mon côté, c’était avec une trilogie de romans de science-fiction. Après avoir terminé la lecture des trois romans, je pensais tellement aux personnages que je me sentais vraiment mal que ce soit terminé. Je m’étais vraiment attaché à eux.
Mais il ne s’agit pas de pensées intrusives ni d’un problème grave, rassure-toi. Il faut simplement être patient et te laisser le temps de faire ce petit deuil. De mon côté, ça avait duré peut-être une semaine, si ma mémoire est bonne. C’est un sentiment désagréable, mais il ira en s’atténuant peu à peu.
À bientôt !
Matthieu a écrit
Merci beaucoup, en lisant votre réponse j’ai été tout de suite rassuré. J’ai lu toutes vos réponses aux nombreux commentaires des autres personnes et je trouve ça remarquable, vous apportez une solution à chaque personne qui vous écrit. Merci pour votre gentillesse et votre bienveillance.
Je vous souhaite le meilleur à vous et à tout ceux aussi qui ont besoin d’aide.
Nicolas Sarrasin a écrit
De rien Matthieu, ça m’a fait plaisir de t’aider ! 🙂
Léa a écrit
Bonjour ! Je suis désolée de vous déranger mais je voulais en parler alors je me lance… J’ai de très mauvaises pensées envers les gens. Je leur souhaite les pires choses sans le vouloir, c’est devenu un automatisme dans ma tête… Dès que je vois quelqu’un, j’ai des pensées du genre “Pourvu qu’il meurt…” ou je ne sais quoi… Je souffre énormément de tout ça et je ne sais plus comment m’en débarrasser. Je ne veux pas être une mauvaise personne… J’espère que pourrez me rassurer… Merci.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Léa,
Vous n’avez pas à vous excuser de votre commentaire: au contraire, je vous remercie de l’avoir écrit!
Oui, laissez-moi vous rassurer tout de suite, vous n’êtes pas du tout une mauvaise personne. Vous êtes simplement tombée dans le piège que vous a tendu votre cerveau et vous entretenez sans le savoir et sans le vouloir des pensées intrusives qui vous font la vie dure.
Je vous invite à lire cet article qui vous aidera à comprendre ce qui se passe en vous et vous fournira des pistes pour vous libérer de ces pensées: https://www.nicolassarrasin.com/strategies-eliminer-pensees-intrusives-indesirables-livre.
Je vous souhaite le meilleur !
Paule a écrit
Bonjour Nicolas,
Je vous remercie pour votre article très intéressant et surtout pour les clés que vous nous donnez.
En ce qui me concerne, c’est l’histoire de pensées obsessionnelles, négatives et destructrices qui m’assaillent depuis plus de 15 ans.
Étant jeune, j’ai découvert que mon père avait d’autres relations que ma mère et ça a alors complètement détruit l’image que j’avais d’un couple, de parents (j’avais 13 ans). La situation a toujours été tabou et continue encore aujourd’hui et je suis écœurée de toute cette trahison et de ce couple fondé sur des mensonges. Ma mère (qui avait déjà vécu une autre relation semblable auparavant) n’a jamais eu le courage de quitter mon père… et je la vois souffrir encore maintenant, malheureuse et lui qui continue….. Beurk.
Aujourd’hui j’ai 30 ans et je me rends compte que je n’arrive pas a être heureuse dans un couple. J’ai connu avant 4 garçons qui sont allés voir ailleurs eux aussi et ces trahisons m’ont fait beaucoup de mal… Comme si c’était une fatalité. Horrible.
J’ai perdu la totalité de ma confiance en moi. Je me sens nulle et je m’en veux horriblement de ne pas être à la hauteur à chaque fois.
Quand j’arrive à relativiser et que j’ai l’impression d’être vraiment bien avec un nouveau garçon, voilà qu’instantanément je me demande comment c’est possible que cette personne soit intéressée à moi, puis là, c’est le drame. Impossible de virer ces pensées négatives qui m’oppressent et qui me font énormément souffrir, ces pensées d’être convaincue que de toute façon la personne ira forcément voir ailleurs, trouver mieux et que je me retrouverai seule une fois plus.
Je n’arrive rien à construire. Chaque relation est un échec.
Évidemment, face à ces pensées, je souffre, je me déteste.
Mais non seulement je m’insulte moi-même, mais j’en viens à porter des doutes sur le mec (doutes pas toujours fondés) et à détruire ma relation alors que je me pensais bien avec lui!
J’ai vraiment une piètre image du couple, de l’homme, et je souffre de ne pouvoir trouver mon bonheur.
Mais j’en ai marre vraiment. J’ai 30 ans et j’aimerais maintenant supprimer toutes ces pensée obsessionnelles qui me font faire des choix que je ne souhaite pas, qui m’accablent et me rendent vraiment malheureuse.
Là ça fait quelques mois que je suis avec quelqu’un avec qui tout se passe bien et en plus qui me semble être une personne de confiance. Mais rien n’y fait.
Il suffit d’un truc, pour que tout soit remis en question. Une rencontre, un weekend avec ses amis, la moindre chose me rend mal, craintive, j’en deviens jalouse et je souffre beaucoup.
Je ne lui dis rien à lui car je ne veux pas qu’il me prenne pour une folle, il me rassure déjà assez… mais du coup je fuis et ça n’est pas une solution pour nous car il s’en rend compte et une fois de plus je vais vers l’autodestruction de mon bonheur. Mais c’est plus fort que moi, je n’y arrive plus.
Je ne sais pas si vous pouvez m’aiguiller, mais dans ces moments de désespoir, je suis ouverte à tout conseil.
Je vous remercie pour votre réponse et votre temps.
Belle journée a vous.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Paule,
Je vous remercie de votre commentaire et je compatis avec ce que vous vivez. Malheureusement, chaque personne et chaque situation est trop complexe pour que je sois en mesure de prodiguer des conseils appropriés, de surcroît dans l’espace trop limité des commentaires (et je ne fais pas de consultation).
Par contre, cet article sur la jalousie obsessionnelle vous sera très probablement utile.
J’ai développé des ressources riches et efficaces pour vous aider dans une situation comme celle que vous vivez. Je vous invite donc à lire mes ebooks qui vous aideront à y avoir plus clair:
– Sur les pensées obsessionnelles et intrusives;
– Sur l’estime de soi, la connaissance de soi et la confiance.
Je vous souhaite le meilleur,
Nicolas
Jo a écrit
Bonjour Nicolas, tout d’abord merci pour l’article.
J’ai un problème de pensée répétitive depuis que j’ai vu un magnétiseur/énergéticié. Je me suis mis dans la tête qu’il m’avait fait quelque chose de mal et que son souvenir reste dans mes pensées (en gros je pense à lui sans le vouloir au quotidien et ça me gâche la vie) alors qu’il a essayé de m’aider pour une simple blessure au genou… Je me suis fabriqué cette pensée obsédante à partir du moment ou je me suis dit que c’était ancré et que je repenserais à ce monsieur automatiquement… un peu maso comme raisonnement.
Voilà, j’ai pris rendez vous avec un hypnothérapeute. Je suis quelqu’un de très anxieux à la base et rumine pas mal…
Gardons espoir, merci de vos conseils.
Au plaisir de vous lire.
Jo
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Jo,
Les pensées obsédantes et répétitives sont un trouble anxieux. A priori, l’hypnothérapie et encore moins les “magnétiseurs” (dont les effets des “soins” ne sont validés par aucune étude scientifique) ne sont pas adaptés à ce problème. La meilleure thérapie, qui a fait ses preuves, est la psychothérapie cognitivo-comportementale. C’est celle que je présente dans mon livre pour aider les personnes qui en souffrent de s’en libérer (https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook).
Vous pouvez aussi consulter un(e) psychologue, qui vous sera certainement d’une meilleure aide: https://www.nicolassarrasin.com/trouver-aide-psychologique.
Je vous souhaite le meilleur.
Jean Marie a écrit
Bonjour,
J’ai 61 ans et je voudrais finir mes jours dans la région d’origine de ma femme. J’ai vendu notre maison et je vais déménager mais je suis obsédé par cette pensée de laisser ma maison. Cela fait 30 ans que j’y habite. Je suis angoissé à l’idée de déménager, pourtant toute la famille de ma femme habite dans cette région.
Bernard a écrit
Bonjour, moi c’est Bernard. Je souffre de pensées intrusives répétées depuis 10 ans. Ceci épuise mon énergie et met en péril mon couple. Bien que je ne veux pas y penser ces pensées reviennent automatiquement. J’ai des pensées négatives sur un être qui m’est cher et qui reviennent sans que je le veuille, qui me hantent. Je suis angoissé et je n’ai plus envie de vivre. Je protège mon être cher en faisant sens contraire dans ma tête mais en vain, mes pensées négatives dominent. J’ai vu votre article. La meilleure chose c’est l’acceptation, je pense que de cette manière les tics disparaîtront.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Bernard,
Sachez qu’il existe des solutions efficaces aux souffrances que vous vivez. Je vous invite à lire cet article qui vous expliquera mieux la manière dont ces pensées fonctionnent et vous donnera des pistes pour les accepter et ainsi vous aider à vous en libérer: https://www.nicolassarrasin.com/strategies-eliminer-pensees-intrusives-indesirables-livre.
N’oubliez pas non plus que les psychologues sont d’une grande aide lorsque nous vivons de la détresse personnelle. Cette page vous aidera à trouver ces ressources.
Je vous souhaite le meilleur.
Wul a écrit
Bonsoir,
Merci beaucoup pour cet article, il m’a aidée à prendre conscience de plein de choses et à voir les choses sous un nouvel angle ! Depuis quelques mois, je suis obsédée par une idée qui m’habite jour est nuit.
Je suis musulmane, et en tant que tel, je me dois de vouer un culte unique à Allah et jamais rien lui associer. Mais depuis quelques mois (principalement à cause des expressions des gens sur Twitter), mon cerveau s’est mis à décrire les personnes douées ou fortes par “god lui” ou “god elle”, ce qui est complètement contraire à ma croyance de musulmane. Depuis, je me torture et il ne passe pas un jour sans que cette pensée revienne mille fois, comme si ce mot avait remplacé les mots: beau, fort, intelligent, grand, gracieux… et un tas d’autres compliments. Et cela me fait vivre un enfer. Je ne sais plus du tout quoi faire et plus j’y pense plus ça persiste.
J’ai fortement essayé de changer ce mot au début et j’ai réussi à l’inverser et dire Dog au lieu de God, mais ça n’a pas duré pour redevenir comme avant. À cause de ça, j’essaie d’éviter toutes les personnes qui peuvent faire surgir cette pensée, mais même comme ça, je n’arrive toujours pas à m’en débarrasser.
Que devrais-je faire?
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Je vous invite à lire cet article: https://www.nicolassarrasin.com/strategies-eliminer-pensees-intrusives-indesirables-livre.
Vous comprendrez ainsi mieux de quelle manière, sans le savoir ni le vouloir, vous portez cette pensée à revenir davantage s’imposer à votre esprit.
Mon ebook présente aussi une méthode éprouvée pour vous libérer de ce genre de pensées obsessionnelles et il a déjà aidé de nombreuses personnes: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Je vous souhaite le meilleur.
Wul a écrit
Merci beaucoup pour votre réponse.
Je vous tiendrais au courant du résultat.
Sur ce, je vais lire ce que vous m’avez proposé.
Passez une bonne nuit.
Justine a écrit
Bonjour M. Sarrasin,
Je m’appelle Justine, j’ai 24 ans et je pense souffrir de pensées intrusives depuis 7 mois. J’ai peur de ne plus aimer mon copain, et ces pensées surviennent tous les jours pratiquement, en ressassant les mêmes questions. “Est ce que tu es bien? est ce que je l’aime vraiment ? Est ce que je suis amoureuse”. Elles reviennent sans cesse… En me prenant toute mon énergie, mon instant présent, mon quotidien et elles m’empêchent de m’épanouir pleinement dans ma relation. Je ne comprends pas pourquoi j’ai ces pensées. La source je ne l’a connais pas. Mais je sais que je ne veux absolument pas quitter mon copain, loin de là… Je veux que ces pensées disparaissent. Mais parfois, je me dis “est ce que ça veut dire quelques chose pour que ça revienne tout le temps?” du coup c’est encore plus angoissant. Petit a petit, mes émotions et mes sentiments se cachent et je n’ai plus l’impression d’être moi même, j’ai l’impression que ce sont ces pensées qui gouvernent ma vie. Je vous envoie tout ceci car j’en souffre même si je relativise et que j’arrive à savoir si c’est des pensées obsessionnelles ou moi (mais parfois je m’y perds… parfois je ne sais plus quoi penser). Est ce que votre livre m’aiderait vraiment? Je fais tout pour que je sois plus apaisée (méditation, consultation chez un psy, respiration…). Mais je suis perdue et j’ai peur que ça ne parte pas… que ça ne parte plus. Pourtant je suis merveilleusement bien avec mon copain… Je me projette qu’avec lui, j’ai une très belle relation avec lui et j’aime partager tous les moments avec lui…
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Justine,
Je compatis avec ce que tu vis. Je ne peux pas faire de “diagnostic”, mais ce que tu décris ressemble bien à des pensées intrusives et obsessionnelles. Comme je l’explique entre autres dans cet article (https://www.nicolassarrasin.com/strategies-eliminer-pensees-intrusives-indesirables-livre), le contenu de ces pensées correspond au contraire de ce que nous désirons. Alors si tu es bien et heureuse avec ton copain, elles peuvent signifier davantage que tu ne veux pas le perdre. Ces pensées deviennent dérangeantes et reviennent de plus en plus à mesure que tu les combats et les rejettes. Mon ebook que tu t’es procuré t’expliquera en détail leur fonctionnement, t’aidera à comprendre ce qui se passe, te rassurera et te fournira des stratégies efficaces et éprouvée pour t’en libérer progressivement.
Pour y parvenir, tu dois cependant modifier radicalement ta manière de voir ces pensées et appliquer les exercices régulièrement et assez longtemps pour finir par les accepter et ne plus leur donner d’importance (arrêter de les rejeter et de les combattre). C’est ce qui leur fera occuper de moins en moins souvent ton esprit et t’en libérera progressivement.
Je te souhaite le meilleur.
Marie a écrit
Bonjour Nicolas,
Je rejoins le problème de Justine que je vis maintenant depuis plus de 5 mois.
Je suis une jeune femme de 25 ans avec un passif amoureux compliqué (tromperie, manque de confiance…). Je suis en couple depuis plus d’un an avec mon actuel conjoint avec qui tout se passait merveilleusement bien, en qui j’ai une ultime confiance et avec qui je me projette réellement dans l’avenir. Aucun nuage à l’horizon et des projets de futur commun.
J’ai appris il y a 5 mois être atteinte d’une maladie auto-immune et j’ai commencé à déclencher ce questionnement sur notre relation “est-ce que je l’aime vraiment?” Et cela m’obsède nuit et jour. Alors que je n’ai aucune envie de mettre fin à cette relation. Maintenant le problème s’est déporté sur le physique de mon copain. Je regarde les photos pour voir s’il me plaît, j’ai des pensées intrusives “il n’est pas assez beau, pas assez grand”, etc. Je teste chaque baiser, chaque câlin, j’ai énormément de mal à me laisser aller sans pensées…
Je précise que je me sentais sereine et bien en sa compagnie avant ça.
J’ai commencé les anti-dépresseurs mais rien à faire, j’ai perdu 15 kilos en 1 mois tellement j’ai de nausées face à ces pensées obsessionnelles. En plus de ma santé qui se détériore…
J’ai très peur de me voiler la face et que ce ne soit pas un TOC… Et si c’était la vérité ? Cela m’angoisse encore plus. Heureusement mon conjoint est là à me soutenir pour m’aider au quotidien.
Avez-vous des recommandations ? S’agit-il d’un TOC ?
Merci de votre aide !
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Marie,
Malheureusement, je ne peux rien ajouter pour vous répondre à ce que j’ai déjà répondu à Justine ci-dessus, notamment que je ne peux pas faire de diagnostic. S’il s’agit bien de pensées obsessionnelles, mon livre pourra vous être d’une grande aide: https://www.nicolassarrasin.com/debarrasser-pensees-intrusives-indesirables-ebook.
Pour obtenir un diagnostic, le mieux est de consulter un(e) psychologue: https://www.nicolassarrasin.com/trouver-aide-psychologique.
Je vous souhaite le meilleur.
Fernandez a écrit
Bonjour, il m’arrive parfois d’avoir des pensées intrusives qui ne représentent pas du tout ma personnalité. Elles sont d’ordre sexuel et pourtant quand elles me viennent en tête, je me rassure en me disant qu’elles ne sont pas du tout en adéquation avec ce que je suis et que jamais je ne serais capable d’une telle chose. Du coup, j’essaie de les combattre. Cela m’était déjà arrivé par le passé, c’était d’autres types de pensées mais elles me mettaient dans une grande situation de stress, puis elles sont parties avec le temps. Là, comme je l’ai expliqué précédemment, j’en ai de nouvelles et, forcément, cela me replonge dans une situation d’inconfort. Elles sont revenues depuis mon arrêt de consommation de cannabis et, étant une personne anxieuse, je pense que c’est lié. J’ai déjà lu que le sevrage provoquait forcement des séquelles à court terme. Votre article m’aide tout de même à relativiser mais si vous aviez un avis sur la chose, peut-être qu’elles disparaîtraient totalement 🙂
Nicolas Sarrasin a écrit
Je ne peux évidemment pas faire de diagnostic, mais ce que vous décrivez correspond beaucoup aux symptômes et aux caractéristiques des pensées obsessionnelles qui sont un trouble anxieux, comme je l’explique dans cet article. Comme je l’explique aussi, plus nous combattons ces pensées et plus elles reviennent, avec le lot de souffrances qui les accompagnent. Il faut donc apprendre à ne plus leur porter d’attention et à les accepter dans notre esprit. C’est ce qui leur permettra de disparaître progressivement. Voici un article détaillé qui vous aidera à aller plus loin dans votre compréhension de ce problème.
Je vous souhaite le meilleur.
Matthieu a écrit
Bonjour, merci beaucoup pour votre site et vos conseils qui m’ont beaucoup rassurés et servis déjà.
Seulement, je ne sais pas si mon problème est lié à des pensées intrusives.
En fait, c’est de l’ordre de l’orientation sexuelle. J’ai 16 ans et je me suis toujours senti 100% hétérosexuel. J’ai eu 2 petites copines et j’ai eu des sentiments pour elles mais je n’ai jamais eu d’attachement plus que de l’amitié pour un homme.
Seulement, j’ai justement très peur de pouvoir être attiré par une personne du même sexe, et cela me hante depuis quelque semaines. Je me teste en quelque sorte pour savoir si je suis attiré aussi par les hommes, c’est-à-dire que je m’imagine par exemple avoir des actes sexuels avec un homme pour voir si ça me dégoûte, et ce genre de “test”, je n’arrive pas à m’en débarrasser. Je me sens toujours obligé de vérifier en quelque sorte que je suis bel et bien attiré que par les femmes. Seulement, il arrive parfois que lorsque je fais ces tests (et même de plus en plus), je ne ressent pas vraiment du dégoût en m’imaginant faire certaines choses avec une quelconque personne du même sexe que moi. Lorsque ça arrive, je me pose plein de questions, je me remets en question, je stresse et ça me hante et c’est un cercle vicieux parce que je refais à chaque fois ces tests sans arrêt…
Et je ne trouve personne à qui en parler par peur qu’on me juge ou qu’on me trouve bizarre d’avoir ce genre de pensées ou encore pire me diagnostiquer directement bisexuel à cause de ces “tests”.
Je ne sais pas si vous avez une idée, peut être une réponse. Je cherche juste à être rassuré et à me débarrasser de ce genre de pensées… Merci beaucoup!
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Matthieu,
Je ne peux pas faire de diagnostic sur ce que tu décris ressemble à des pensées obsessionnelles. Je t’invite à lire cet article qui donne plus de détails sur le fonctionnement de ces pensées. Lis en particulier la section “Le piège que vous tend votre cerveau”.
Cet article vous aidera aussi à comprendre le fonctionnement de votre besoin irrépressible de vérifier pour vous rassurer.
Je te suggère aussi d’en parler à des adultes de confiance près de toi, comme tes parents. Ces pensées sont pas graves ni dangereuses et il est tout à fait possible de s’en libérer. Le fait de consulter un(e) psychologue d’orientation cognitivo-comportementale spécialisé en troubles obsessionnels pourrait t’aider, de même que le ebook que j’ai écrit sur le sujet.
Je te souhaite le meilleur.
Matthieu a écrit
Bonjour, je viens de voir votre réponse et merci beaucoup. Cependant, je n’ai pas compris quelque chose. Vous pensez que ce que je vous ai décrit correspond à des pensées indésirables, obsessionnelles ou alors vous ne pensez pas?
Je n’ai pas très envie d’en parler à mes parents car je ne pense pas qu’ils pourraient vraiment comprendre la situation. Je pense plutôt qu’ils essayeraient de me rassurer en me disant que ce n’est pas grave de douter de son orientation sexuelle. Mais je pense réellement que ces pensées ne sont pas vraiment une véritable remise en question de mon orientation…
Nicolas Sarrasin a écrit
Re-bonjour Matthieu,
Dans ma réponse, je t’écrivais « Je ne peux pas faire de diagnostic sur ce que tu décris ressemble à des pensées obsessionnelles. » Cela signifie que je ne suis pas en mesure de te répondre avec certitude. Je t’ai dit le mieux que je pouvais, à savoir que ce que tu décris ressemble à des pensées intrusives et obsessionnelles. Les commentaires ne sont pas un espace de consultation psychologique (l’espace est trop limité et on doit disposer de beaucoup plus d’informations pour pouvoir le faire). De plus, je ne fais pas de consultation et je ne suis pas habilité à faire des diagnostics. Pour aller plus loin, il faudrait consulter un(e) psychologie spécialisé en thérapie cognitivo-comportementale qui aborde les TOCs.
Mais si tu ne crois pas que ces pensées soient une véritable remise en question de ton orientation sexuelle, il y a de fortes chances qu’elle ne soient en effet que des pensées obsessionnelles liées à l’anxiété. Je ne peux malheureusement aller plus loin pour t’aider personnellement sur le sujet.
Marie a écrit
Bonjour Nicolas,
Je pense également souffrir de pensées intrusives depuis plusieurs années.
J’ai des pensées totalement absurdes sur des choses horribles. Je fais des liens tout le temps dans ma tête, et je me dis, si ça se trouve, que c’est refoulé. Je n’arrive pas en m’en défaire… Dormir est compliqué si mon copain n’est pas là pour me rassurer.
J’ai consulté deux psychologues, mais en vain. Il n’y a jamais eu de diagnostic prononcé. Je ne sais plus vers qui me tourner. Avez vous peut-être une idée ?
Merci d’avance.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Marie,
Je compatis avec ce que vous vivez. Toutes les ressources pour vous aider se trouvent sur mon site Internet. Le présent article réfère notamment à mon ebook qui présente les stratégies les plus à jour scientifiquement pour vous libérer des pensées obsessionnelles. Tous les liens à ce sujet se trouvent dans le texte, surtout à la fin. J’y explique également pourquoi certains psychologues, malgré leur expérience, leur compétence et leur bonne volonté, ne sont pas toujours formés pour intervenir efficacement pour ce genre de problème. C’est pourquoi je présente les caractéristiques à rechercher pour trouver un(e) psychologue qui saura mieux intervenir avec ce problème ainsi que la référence à un service qui vous donnera accès facilement et rapidement à ce service. Je ne peux donc vous donner plus de références pour vous aider que ce que le présent article offre déjà. Je vous invite à le lire en détail et à profiter des différentes ressources de mon site.
Je vous souhaite le meilleur.
Emiline a écrit
Bonsoir,
Je suis dans un cas différent… mais qui me bouffe la vie… je sais que cela peut être risible mais pour moi c’est une vrai souffrance…
Il y a quelques années j’ai perdu une amie… c’est là que ma première crise a eu lieu… et depuis elles sont devenues invivables. Je ne peux sortir de chez moi sans avoir une peur, absurde j’en conviens, de devoir aller aux toilettes et de ne pas pouvoir en trouver, sachant que mes envies deviennent de plus en plus ingérables… Si je pars en voyage, je me pose tout le temps les mêmes questions “comment vais-je faire si j’ai besoin et s’il n’y en a pas”. Quand je dois prendre la voiture et faire de la route, quand je suis en réunion, quand je vais au cinéma, toujours des “et si”… Des “et si” qui me tétanisent et où l’angoisse monte tellement que j’ai la sensation que j’ai envie d’aller aux toilettes alors que je viens d’en sortir. Une angoisse qui me ferait me faire du mal… Cela devient invivable pour moi mais aussi pour mes proches… C’est devenu une obsession… Je m’interdis de vivre certaines choses par peur d’avoir une envie que je ne puisse soulager rapidement. Des sorties entre amis, emmener ma fille au parc… Je n’en peux plus… Je veux redevenir celle que j’étais avant… J’ai effectivement tout essayé: hypnose, médicaments, méditation.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Emiline,
Ce que vous vivez ressort en effet des thèmes les plus fréquents des obsessions qui s’inscrivent dans les TOC, mais les doutes et les inquiétudes que vous décrivez, les “et si”, en sont typiques et, puisque l’esprit humain a la capacité infinie de s’inquiéter de différents sujets, il est impossible d’en faire la liste complète.
Ne prenez cependant pas mon commentaire comme ayant une valeur diagnostique: je ne fais aucun diagnostic ni dans les commentaires ni ailleurs, puisque je ne fais pas de consultation. Retenez simplement que ce que vous décrivez s’y apparente.
Quand vous dites que vous avez tout essayé, je ne vois pas dans votre énumération de psychothérapie avec un(e) psychologue qui pratique la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) spécialisé(e) en troubles obsessionnels-compulsifs. Il s’agit de l’approche la plus efficace pour traiter ce genre de problème. Car l’hypnose et la méditation (sauf celle de “pleine conscience” à travers une psychothérapie TCC d’approche “acceptation et engagement” ou “ACT”) ne sont pas reconnues pour guérir les troubles obsessionnels et anxieux à long terme et les médicaments, s’ils peuvent soulager, sont infiniment plus efficaces lorsqu’ils sont couplés à une psychothérapie de type “TCC”.
Vous n’êtes donc absolument pas à cours de solutions et il existe des traitements efficaces pour vous aider avec ce qui vous fait souffrir.
Alors en plus de mon livre sur le sujet qui peut vous aider, je vous invite à consulter un(e) psychologue TCC spécialisé(e) en troubles anxieux. Cette page vous aidera à en trouver.
Je vous souhaite le meilleur.
Bruno a écrit
Bonjour,
Mon amie m’a appris l’année dernière sur le ton de l’amusement qu’elle avait une expérience à 3 il y a 15 ans (elle en avait 20 à l’époque et était étudiante). Elle ne veut rien me cacher et ne pensait pas qu’aujourd’hui cela me perturberait autant. J’ai de suite dit que je ne voulais pas le savoir (car de nature un peu jaloux en relativisant) et en me disant que ça ne devait pas être grand chose.
Je m’en suis accommodé pendant plus d’une année et cela ne me posait pas de problème.
Je traverse une période difficile de dépression chronique ces derniers temps et cet épisode m’est revenu en tête. J’ai voulu en savoir plus, elle m’a donc confessé que c’était avec 2 hommes, un soir après avoir bu un peu, que ce n’était pas prévu. Elle m’a dit que c’est la seule fois, techniquement pas en même temps, que c’était bizarre, qu’ils étaient gênés ensuite et que ce n’était pas extraordinaire. Elle ne regrette pas et considère que c’est une expérience comme une autre et qu’elle n’y pense pas.
Je ne veux pas plus de détails de peur d’être choqué et vais rencontrer un psy dans une semaine pour mes problèmes de dépression.
Sauf que depuis 3 semaines je ne dors plus, je consomme énormément d’alcool pour me détendre et pour m’endormir, je suis angoissé toute la journée et toute la nuit, je l’imagine en situation et me pose des milliers de questions et cela m’est insupportable.
Nous nous aimons vraiment très fort et j’ai peur que cela nuise à notre relation car il m’arrive de lui faire des crises.
Je sais que c’est du passé, nous ne nous connaissions pas à l’époque, elle était jeune et célibataire, elle avait sa vie et moi la mienne, elle n’a jamais recommencé et est sérieuse, mais l’imaginer avec d’autres hommes me hante et m’est insupportable. Plus j’y pense plus je rentre dans des détails sordides pour essayer de m’imaginer le scénario de sa soirée, trouver des réponses à des questions qui n’ont aucun intérêt comme par exemple pourquoi a-t-elle fait ça, était elle avenante, a-t-elle aimé…
Je pense que je ramène ça à ma capacité à la rendre heureuse ou ma peur de ne pas être à la hauteur de la femme que j’aime.
J’essaie de relativiser mais ce n’est pas facile et je veux me débarrasser de ces pensées et de ces visions qui hantent la totalité de mes jours et de mes nuits depuis 3 semaines.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Je vous invite à en parler avec votre psychologue lors de vos prochaines rencontres. Ce sera le meilleur moyen d’obtenir de l’aide adaptée à votre situation. Je vous invite aussi à lire cet article qui aborde ce problème et propose des pistes de solutions.
Je vous souhaite le meilleur.
Nicolas a écrit
Bonjour Bruno,
Ton histoire est quelque peu similaire à la mienne. Ma copine a eu une expérience similaire avec son ex avec qui elle est restée 1 mois et quelques et 1 autre fille. Contrairement à toi c’était quelque chose de prévu car c’était le fantasme de ma copine. Ils l’ont fait une première fois et, peu de temps après, l’ont reproduit avec une autre fille mais cette fois c’était plus l’initiative de son ex. Tout comme toi, c’est au fil du temps que ça m’a dérangé. Ce qui me dérange le plus c’est qu’elle l’ait fait une 2e fois peu de temps après la première… Tu as pu trouver une solution à ton problème ? Thérapie ? TCC ? Autre ?
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Nicolas,
Si les pensées à ce sujet sont obsessionnelles, je t’invite aussi à lire cet article qui explique le fonctionnement de cette expression du TOC et présente les meilleures pistes de solutions.
Si tu désires suivre une psychothérapie, je t’invite à choisir un(e) psychologue TCC qui a de l’expérience dans le traitement du TOC et qui peut t’aider à utiliser la méthode d’exposition avec prévention de la réponse.
Je te souhaite également le meilleur.
Anonyme a écrit
Bonjour,
Depuis quelques temps j’ai des mauvaises pensées et votre article m’a permis de comprendre que ça ne fait pas de moi un monstre (et déjà pour ça je vous en remercie). Cependant je n’arrive toujours pas à m’en débarrasser et je commence vraiment à en avoir marre… Je pense à des choses horribles d’ordre sexuel, meurtrier (vouloir qu’une personne que j’aime meure par exemple), etc. alors que, jamais de la vie, je ne voudrais cela.
Je sais que ce sont de fausses pensées vu que je ne les avais jamais eues avant cette période, mais j’ai fait l’erreur de les combattre et maintenant elle sont tellement présentes que j’ai l’impression que c’est moi qui les fait (sans le vouloir parce qu’encore une fois jamais de la vie je ne ferais tout ça).
J’aimerais vraiment passer à autre chose, pouvoir vivre tranquillement, parce que là je me torture l’esprit et c’est vraiment pas agréable.
Du coup je ne sais pas si vous avez d’autres petits conseils (en plus de tout ce que vous avez déjà dit, parce que c’est quand même déjà beaucoup).
Merci d’avance, bonne fin de journée.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Je vous invite à lire mon article sur la phobie d’impulsion, et mon livre sur le sujet pourra sans aucun doute vous aider.
Je vous souhaite le meilleur.
Marie a écrit
Bonjour,
je m’appelle Marie, j’ai 15 ans et je pense souffrir de pensées obsédantes. Tout a commencé début juillet après une expérience personnelle que je n’ai pas forcément aimée. Donc après ça j’ai commencé à stresser. Je tremblais et mon cœur battait vite parce que je me sentais coupable et j’y ai pensé sans arrêt pendant deux jours. Après ces deux jours infernaux j’ai commencé à développer la peur d’être homosexuelle. J’y pensais également tous les jours sans arrêt tout en sachant que je ne l’étais pas (j’ai rien contre eux) avec d’autres pensées intrusives ça m’a aussi fait assez stresser pendant environ une semaine jusqu’à ce que ça passe car je n’y faisais plus trop attention. Le problème est que même après que ce soit passé, je me sentais toujours étrange et pas comme avant, je m’analysais à chaque situation en me disant “qu’est ce que tu aurais pensé là” “comment tu te serais sentie là” et je voyais que j’étais pas comme d’hab et ça me dérangeait aussi beaucoup parce que même des choses que je pouvais beaucoup apprécier avant ne me faisait presque plus d’émotions. Quelque temps après ça je pense avoir fait une crise de déréalisation car j’ai commencé à remettre tout en question. Le sens de la vie, la terre, les humains et le monde tout ça me paraissait de plus en plus étrange j’y suis même arrivée jusqu’à me dire que j’étais la seule humaine dans le monde et que les autres étaient fictifs tout en sachant que c’était complètement absurde. J’ai cru devenir folle. J’ai beaucoup stressé et paniqué. C’était un vrai enfer. Je suis allée faire des recherches et les symptômes de la déréalisation correspondaient aux miens. J’ai donc suivi les conseils en ne faisant pas attention aux symptômes et donc je ne stressais plus de cette situation ce qui marchait plutôt bien, il y avait des jours où j’allais bien et d’autres où elle était toujours un peu là avant de vraiment s’en aller. Fin juillet, je me sentais de nouveau bien et comme avant. Sauf qu’il y a quelques jours, j’ai eu la “brillante” idée de me remémorer le calvaire que j’avais vécu et là la peur d’être homosexuelle est revenue. J’ai eu l’impression de revenir en début juillet. Elle a duré deux jours et là je l’ai oubliée sauf que je recommence à me sentir étrange, pas comme d’habitude et je revois ma vision du monde un peu bizarre. À chaque que fois que je me sens un peu mieux, je recommence à penser à quand je me sens étrange et bien sûr ça revient et j’ai l’impression que je vais rester comme ça jusqu’à être grande. Je sais pas si je déréalise encore ou si ce sont des pensées obsessionnelles ou juste une crise d’adolescence, je suis vraiment confuse et je sais pas si je suis triste ou heureuse ou vide. J’ai vraiment besoin d’être éclairée parce que je n’ai jamais vraiment été une fille qui stresse beaucoup ou même anxieuse. C’est la première fois que j’en parle vraiment car je suis assez timide et je manque un peu de confiance en moi. Quand je me sens dans cet état “étrange” je me dis que les autres ne se sentent pas comme ça, mes amis, ma famille et je me dis que je ne suis pas normale d’avoir ces pensées. C’est la première fois qu’une chose comme ça m’arrive j’aimerai passer outre et oublier pour de bon ces pensées et ces ressentis. Le pire c’est que j’ai des moments où je vais bien puis je me rappelle et ça revient et ça m’attriste, ça me donne un peu l’impression que c’est moi qui rumine ces pensées quand tout va bien. Il y a des nuits où j’ai l’impression de pas bien dormir et de trop penser. Je suis fatiguée de me sentir comme ça sans vraiment savoir ce que j’ai, je ne me reconnais plus, j’ai besoin d’être éclairée. Merci d’avance.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Marie,
Je compatis avec ce que tu vis. Pour t’aider, tu peux évidemment profiter de toutes les ressources que mon site met à ta disposition (articles, vidéos, etc.), mais puisque je ne peux pas faire de thérapie personnalisée dans les commentaires (je ne fais d’ailleurs pas de consultation), le mieux pour toi serait de partager ce que tu vis d’abord à tes parents en leur disant qu’il est possible que tu souffres de pensées obsessionnelles reliées au trouble obsessionnel-compulsif et qu’il faudrait consulter un(e) psychologue d’orientation cognitivo-comportementale spécialisé(e) dans son traitement et qui a idéalement de l’expérience avec les adolescents.
Je te suggère aussi de lire l’article que j’ai écrit sur le toc relié à l’homosexualité. Cet article devrait beaucoup t’aider.
Il ne faut pas avoir honte de ce que tu vis et la meilleure chose pour en sortir est de trouver de l’aide adaptée à ce type de problème pour lequel il existe des solutions efficaces.
Je te souhaite le meilleur.
Lilia a écrit
Bonjour je m’appelle Lilia,
J’ai 15 ans et je souffre depuis environ 1 mois de pensées intrusives et d’anxiété. Si on remonte à un mois de cela, une amie à mes parents et venue manger chez nous et on a eu tous ensemble une discussion sur les homosexuels. Depuis cela, j’ai peur d’être homosexuelle et j’y pense tout le temps, ça me gâche la vie, alors que je sais que je ne le suis pas.
Mais petit à petit, j’ai commencé à douter de moi parce que je me suis dit mais si j’y pense tout le temps c’est que je le suis et ça me faisait encore plus paniquer, pleurer et je doutais de moi-même jusqu’à avoir l’impression de ne plus être la même personne qu’il y a un mois. Je suis vraiment triste et j’ai envie d’être la personne d’il y a un mois parce que je vivais sans anxiété et sans ces pensées qui me détruisent la vie.
Des fois c’est comme si je prenais le recul sur ma vie pour me rendre compte que c’est absolument absurde que je pense à ça parce que je sais très bien qui je suis. Mais un peu après ces pensées reviennent hanter mon esprits et tout recommence.
Hier j’avais tellement peur d’être la personne que je ne suis pas (homosexuelle) que j’ai cherché longtemps sur internet des articles qui pourraient me convaincre que je suis toujours la même personne jusqu’à tomber sur votre article ou je me suis reconnue. Mais cette peur est encore là d’être homosexuelle.
J’aimerais savoir si en faisant un sport qui nous plaît beaucoup ces pensées pourrait partir peu à peu.
Merci d’avance
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Lilia,
Les pensées obsessionnelles font partie du trouble obsessionnel-compulsif (TOC) et ce problème se traite bien, mais pas de manière aussi simple qu’en faisant du sport, malheureusement. Il faut recourir à une psychothérapie cognitivo-comportementale.
Je t’invite à lire ma réponse au commentaire précédent de Marie, qui est dans une situation similaire à la tienne.
Je te souhaite le meilleur.
Anonyme a écrit
Bonjour,
Merci pour les différents articles que vous avez rédigés au sujet des pensées intrusives sur votre site. J’ai depuis un certain temps de telles pensées qui me viennent, en prenant la forme d’obsessions par rapport à un “défaut physique” de mon amie, que mon esprit a amplifié de manière complètement disproportionnée (alors que ce défaut n’en est en réalité absolument pas un et que je trouve mon amie très jolie). À force d’essayer de me débarrasser de ce problème, j’ai commencé à y penser non stop et à regarder cet élément physique chez toute personne que je voyais, alors que je sais depuis le début que cela est complètement idiot. À une autre période, ce TOC avait disparu mais avait été remplacé par des insultes que je proférais intérieurement envers elle.
En réalité, cette personne est l’une de celles que j’aime et que j’estime le plus au monde et qui a peu confiance en elle. En lisant vos articles, je me suis interrogé: tout cela ne viendrait-il pas du fait que j’ai peur de décevoir cette personne, de la détruire si elle était au courant de telles pensées? En effet, je pense avoir pris peur de telles pensées et ai donc essayé de les combattre, comme vous l’expliquez bien.
La technique consistant à accepter ces pensées plutôt que de lutter de toutes ses forces fonctionne bien. Si je ne suis pas entièrement guéri et que cela peut revenir selon les périodes, cela m’a permis de me débarrasser entièrement des “insultes internes” depuis de nombreux mois. Cela a donc été un véritable soulagement et une grande aide de découvrir votre blog.
Au vu de la nature délicate de ce sujet, il parait impensable d’en parler et la lecture de vos articles ainsi que de tous les commentaires dans cette section font beaucoup de bien. C’est d’ailleurs la première fois que je mets mes pensées à ce sujet par écrit.
Pour tout cela, merci pour tout ce partage, ces informations, ces méthodes et conseils…
Cela est d’une grande aide !
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Je vous remercie infiniment d’avoir pris le temps de partager votre témoignage dans votre commentaire. Je suis très heureux que mon blogue et son contenu vous soient utiles, car c’est mon objectif.
Je vous souhaite le meilleur.
Abdel a écrit
J’ai des pensées intrusives d’ordre sexuel auxquelles j’essaie de ne pas penser, mais j’ai pensé volontairement à une ancienne pensée intrusive d’ordre sexuel moins dégueulasse, mais je me sens coupable de cette pensée tout de même très dégueulasse.
Je suis actuellement stressé. Je n’ai plus confiance en moi.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Abdel,
Je suis désolé de ce qui vous arrive. Il existe heureusement de nombreuses stratégies pour vous libérer de vos pensées intrusives, comme j’en parle dans le présent article et dans de nombreux autres. Je vous invite à bien les lire et à profiter de ce contenu pour vous aider.
Je vous souhaite le meilleur.
Anonyme a écrit
Moi je pense de mauvaise chose sur ma famille et ça me fait mal, donc j’essaye de ne pas y penser mais je me dit que ça leur ferait du mal.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Ce genre de pensées sont typique du trouble obsessionnel-compulsif avec des obsessions agressives. Et il existe des solutions efficaces à ce problème. Je vous suggère de lire ces articles:
– https://www.nicolassarrasin.com/phobie-impulsion
– https://www.nicolassarrasin.com/guerir-peur-devenir-fou-perdre-controle-toc
– https://www.nicolassarrasin.com/peur-de-faire-du-mal-aux-autres-toc
Je vous souhaite le meilleur.
Vincent a écrit
Bonjour à vous,
J’espère que vous allez bien. J’ai souffert à quelques reprises de pensées obsédantes prenant diverses formes. Et bien que j’ai, à plusieurs reprises, dû trouver des moyens pour parvenir à faire la paix avec elles, votre blog et vos écrits sont le premier témoignage que je vois et dont je peux attester certains de mes résultats et de mes conclusions concernant l’angoisse, l’obsession et les pensées intrusives. Je subis actuellement une petite rechute qui se loge dans une image obsédante, mais qui a tendance à s’étendre sur d’autres éléments par contamination et par association sémantique négative.
Toutefois, je réalise en lisant votre blog que je faisais tout de travers depuis plusieurs années et que j’oubliais que les pensées ne sont pas dangereuses objectivement et que je dois faire la paix avec elle, ce qui nécessite parfois un effort considérable, mais comme je le dis souvent, c’est dans le problème que se trouve la solution.
Par conséquent, je souhaitais vous remercier pour votre érudition, votre clairvoyance et votre dévotion à votre métier ainsi qu’à ce cas psychologique précis que l’on appelle les troubles obsessionnels compulsifs. Depuis, je me permets de prendre toutes mes pensées comme inoffensives, négligeables et passives plutôt que de me faire peur ou d’augmenter mon anxiété.
En vous remerciant encore,
Nicolas Sarrasin a écrit
Je vous remercie beaucoup de votre témoignage Vincent, et je suis très heureux que mon site et mes contenus aient pu jouer un rôle positif dans votre manière d’appréhender et de gérer vos pensées obsessionnelles.
Je vous souhaite le meilleur.
Lucile a écrit
Bonjour,
J’ai lu votre article qui m’a éclairée sur beaucoup de choses, mais voila depuis envions 2-3 semaines je n’arrête pas de penser que j’ai la tête qui tourne. Or, elle ne tourne pas du tout, mais je n’arrête pas de penser à ça et, du coup, j’ai la tête complètement compressée avec toutes ces pensées. Je suis quelqu’un de très stressé et il y a peu de temps je faisais des crises d’angoisses que j’arrive maintenant à contrôler, mais j’ai tout le temps cette pensée. Dès que je me lève le matin je pense directement à cette pensée et vu que j’y pense sans arrêt toute la journée j’ai l’impression de marcher sur des œufs et de tanguer alors que non, mais j’arrive pas à faire abstraction de tous ça, et j’ai peur de refaire des crises d’angoisses et de ne plus pouvoir les gérer.
Merci à vous.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Lucile,
Vous semblez être aux prises avec une pensée obsessionnelle. Pour vous aider, vous pouvez lire les nombreuses ressources de mon dossier complet sur le TOC qui vous aidera à mieux comprendre ce que vous vivez, en plus du présent article. Vous pouvez également vous procurer mon livre (ebook) qui présente des stratégies efficaces pour vous libérer de telles pensées.
Je vous souhaite le meilleur.
Amaury a écrit
Bonjour,
J’ai un problème de vue qui n’est pas lié à mes yeux mais je me suis focalisé sur la vue pixelisée que l’on perçoit la nuit et que je vois maintenant partout et à tout moment de la journée.
Je sais que c’est psychologique mais je ne peux pas m’en empêcher et cela m’angoisse au point que ma vie tourne autour de ça.
Que puis je faire pour m’en sortir?
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Je vous invite à lire cet article qui aborde plus spécifiquement le type de problème que vous décrivez.
Les mêmes solutions s’appliquent qu’aux autres types d’obsessions. Vous trouverez de nombreuses ressources sur mon site à propos des obsessions, incluant mon livre.
Vous pouvez également consulter un(e) psychologue d’orientation cogntivo-comportementale qui a de l’expérience dans le traitement du TOC.
Je vous souhaite le meilleur.
Hélène a écrit
Bonjour,
Tout d’abord, merci infiniment pour ces articles et votre bienveillance. Merci de vouloir aider ceux qui souffrent d’anxiété et de ces maux encore trop tenus secrets.
Je suis une thérapie cognivito-comportementale depuis 2 ans, suite à de nombreuses pensées intrusives. Je suis passée par tout: toc homo, phobie d’impulsion, etc. Mais j’aurais aimé avoir votre avis concernant cette nouvelle peur et comment l’aborder.
J’ai regardé un jour un film d’horreur où les gens se faisaient remplacer par de fausses personnes. En gros, des esprits maléfiques prenaient leur place. Et on ne pouvait pas s’en rendre compte (même apparence, mêmes pensées) et sur le coup, rien, c’est juste un film.
Et puis en rentrant je me suis dit “mais quelle horreur, imagine que tu aies des doutes sur quelqu’un de ta famille? Imagine que tu y croies? Imagine que ce soit possible?” etc. J’étais absolument terrifiée.
Je ne saurais pas l’expliquer mais j’ai la hantise de pouvoir croire en cela (l’image intrusive est si forte) et de ne plus pouvoir aimer les autres. Selon vous cette pensée pourrait elle être dangereuse? Puis je finir par y croire?
Merci beaucoup pour vos conseils et bonne journée à vous.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Hélène,
Les pensées ne sont pas dangereuses. Par exemple, nos pensées ne peuvent pas nous faire commettre des actes contre notre gré. Le problème vient justement de la trop grande importance que nous pouvons accorder à nos pensées et aux conséquences que cette importance qu’on leur donne occasionne (doutes, inquiétudes, anxiété, compulsions, etc.)
Il existe autant de thématiques d’obsessions qu’il peut exister de peurs, et votre exemple d’un simple film l’illustre bien. Comme avec toute autre pensée intrusive dans le TOC, il faut y réagir de la même manière: sans lui donner d’importance, sans s’en inquiéter, sans la combattre ni la rejeter.
Si le ou la psychologue avec qui vous suivez votre TCC ne s’y connaît pas spécifiquement dans le traitement du TOC, je vous invite à rechercher un(e) qui connaît les méthodes spécifiques pour vous aider, car le TOC se traite très bien avec une TCC adaptée qui utilise l’exposition avec prévention de la réponse.
Je vous invite aussi à lire mon livre sur le TOC. Il a déjà aidé un grand nombre de personnes aux prises avec des pensées comme les vôtres.
Je vous souhaite le meilleur.
Anonyme a écrit
Bonjour Nicolas,
J’ai depuis 2-3 mois des pensées où j’imagine par exemple ma mère malade ou mes proches atteints d’une maladie grave et donc sous traitement (chimiothérapie par exemple) et je ne sais pas d’où ces pensées sont sorties, mais bon. Je sais que je ne dois pas donner d’importance à ces pensées mais quand elles surgissent j’ai quand même des images que je m’imagine qui me font mal, où le fait de penser à ces choses horribles me rabaisse et j’ai donc souvent des sauts d’humeur à l’apparition de ces pensées car elles me font mal malgré que je sache qu’elles sont inoffensives.
Des conseils?
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour,
Tous mes conseils sur le sujet du TOC (donc des pensées intrusives et obsessionnelles) se trouvent dans les pages de mon blogue réservées à ce sujet.
Je vous invite donc à prendre le temps de lire mes nombreux articles pour bien comprendre le fonctionnement du TOC et pour vous aider à vous en libérer.
Si les intrusions mentales vous font mal, c’est parce que vous leur donnez du crédit. Des images négatives de vos proches qui souffrent peuvent être évidemment attristantes et douloureuses, mais elles ne décrivent pas la réalité. Alors plus vous apprendre à ne pas donner de crédit et d’importance à ces pensées/images et moins elles vous feront souffrir.
Mon livre sur le sujet contient des stratégies efficaces qui ont déjà aidé de nombreux lecteurs. Vous pouvez en profiter vous aussi.
Je vous souhaite le meilleur.
Jenni a écrit
Bonjour et merci pour l’article, ça m’a un peu rassurée mais une question me taraude encore. Je subis des chocs émotionnels assez importants depuis fin janvier. Depuis le 12 mai je suis en dépression. Et beaucoup de pensées intrusives, au début des images ou je me voyais en train de faire du mal à mes proches, ensuite des phrases souhaitant la mort, ensuite les pensées liées à la pédophilie, plein plein de choses et je me rends compte que plus ça vient et plus j’en ai, avec tout le monde maintenant, même des gens que je ne connais pas spécialement. Je me culpabilise énormément. Et étant très chrétienne j’ai même eu des pensées blasphématoire. J’ai l’impression qu’inconsciemment je crée des pensées sur tout le monde. Je souffre énormément et je commence aujourd’hui même un traitement par antidépresseurs et anxiolytiques. Pouvez-vous me dire si les pensées obsessionnelles peuvent toucher tout le monde et sur énormément de thèmes en même temps. Merci à vous.
Nicolas Sarrasin a écrit
Bonjour Jenni,
Sans que cela ne soit un diagnostic, ce que vous décrivez correspond beaucoup aux thèmes les plus fréquents des obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif. Et oui, il est fréquent qu’une personne qui souffre de TOC souffre de plusieurs thèmes de pensées intrusives en même temps.
Le traitement avec les médicaments peut certes vous soulager, mais si vous désirez vous libérer du TOC et de vos pensées à long terme, vous devez suivre une psychothérapie spécifiquement adaptée pour traiter ce type de problème qui se nomme l’exposition avec prévention de la réponse. Le TOC se traite très bien lorsque cette méthode est utilisée, mais il ne disparaît pas de lui-même si aucune thérapie n’est réalisée. Je vous recommande donc de consulter un(e) psychologue d’orientation cognitivo-comportementale qui a de l’expérience dans le traitement du TOC et qui connaît ce traitement (il faut demander avant de débuter les séances).
Mon programme Web de traitement autodirigé accompagné de mon livre sur le sujet peut également vous aider.
Je vous souhaite le meilleur.